Enseignante dans une école francophone de Toronto, Marie-Josée Lefebvre a pédalé cet été les 500 km qui la séparent du Parlement à Ottawa pour attirer l’attention sur le manque d’accès à l’eau potable dans des réserves autochtones au Canada.
Une fois arrivée à destination, l’enseignante a lu sur place une centaine de lettres écrites par ses élèves et d’autres jeunes Ontariens, choqués de cette iniquité. Elle espère désormais amener le projet à l’échelle nationale.
Les statues de John A. Macdonald attaquées
Le tout a commencé alors que Marie-Josée Lefebvre enseignait l’histoire canadienne de l’époque de John A. Macdonald à ses élèves de 7e et 8e année.
«En même temps qu’on parlait de lui, ses statues se faisaient bousculer, décapiter un peu partout […] C’était une bonne façon de conscientiser les élèves», se rappelle l’enseignante.
Au même moment, le sujet des ressources naturelles était au programme. L’enseignante a présenté à ses élèves le documentaire L’eau, c’est la vie, qui traite des répercussions de la contamination dans les Grands Lacs.