
Une prof de Glendon est traductrice de jeux de société
La traductrice Valérie Florentin a toujours été passionnée de jeux de société. Des classiques comme les cartes, le Mille Bornes, Les Aventuriers du Rail ou Clue. Puis elle s’est tournée vers les jeux de rôles à la Donjons et Dragons, les jeux d’aventures dans des univers mythiques: autour d’une table ou en ligne. Elle est membre de clubs de jeux. Elle en a créé. Et dans une foire commerciale où elle tenait un kiosque, l’éditeur Hexagonal lui a proposé un contrat de traduction (de l’anglais au français) d’un jeu basé sur la trilogie du Seigneur des Anneaux: le Jeu de […]

Français vs anglais: les mots pour le dire… mais pour se faire comprendre?
J’ai récemment passé deux semaines à Montréal chez ma maman. J’y ai vu une publicité télé aussi rigolote qu’ambiguë sur l’usage du français en milieu de travail. 1 • Une jeune femme entre dans une salle de réunion et s’exclame: «On a du pain sur la planche!» Seconde séquence en anglais: «We have bread on the board!»… Avec une image de tranches de pain collées sur un babillard. 2 • Un homme arrive dans une usine et déclare: «J’en plein mon casque du trafic!» Seconde séquence: «My helmet is full of trafic!»… Et on a un plan de son casque de […]

Éloge de la traduction littéraire
Si vous lisez le roman d’un auteur russe, espagnol, japonais ou suédois, il est fort probable que vous ne remarquez pas qui l’a traduit. Pourtant, cette personne a donné une deuxième vie au texte. Elle a fait Un bien nécessaire, titre d’une longue réflexion de Lori Saint-Martin, romancière, essayiste et traductrice. Dès la première page, elle précise que «la majorité des traducteurs littéraires sont en fait des traductrices». Pour cette raison, Saint-Martin opte pour la féminisation des mots: elle écrit autrices, éditrices, réviseuses et traductrices, «un féminin pluriel qui englobe le masculin». Une ode à la traduction L’autrice précise que […]

Un dictionnaire des cooccurrences qui a son mot à dire!
Les dictionnaires des cooccurrences sont un outil précieux, non seulement pour les traducteurs chevronnés, mais encore pour toute personne qui veut bien s’exprimer en français. Il en existe plusieurs, mais mon favori est celui de Jacques Beauchesne, dont la version papier est publiée par les éditions Guérin, et la version électronique est affichée sur le site du Bureau de la traduction du gouvernement fédéral du Canada. Cette dernière a le mérite d’être la version la plus complète des deux… en plus d’être gratuite! Il y a dictionnaires et dictionnaires Nous savons ce que c’est qu’un dictionnaire, mais qu’est-ce une cooccurrence? […]

S’attaquer aux anglicismes, c’est le fun!
Nous faisons des anglicismes à longueur de journée, souvent inconsciemment, mais aussi parfois pour avoir l’air cool. On peut même en faire des jeux de mots, comme «le temps c’est de l’essence», déformation de time is of the essence, qui veut réellement dire: ça urge! Emprunts à l’anglais Beaucoup d’anglicismes sont simplement des fautes d’orthographe plutôt que des emprunts directs à l’anglais: Aluminum au lieu d’aluminium, bulldog au lieu de bouledogue, dance au lieu de danse, défence au lieu de défense, lunatic au lieu de lunatique, pic-nic au lieu de pique-nique, taboo au lieu de tabou… Anglicismes syntaxiques Les emprunts directs […]

L’Agent 00 sexe… et autres francisations drôles de titres de films américains
C’est bien connu: les Français adorent la culture anglophone et adoptent ses mots, alors que les Québécois s’en distancient et cherchent à tout franciser. Cela se reflète dans la mise en marché des films américains et britanniques en France et au Québec, qui nécessite deux équipes de doublage et des titres souvent très différents en Europe et au Canada français. On francise tout… Chez nous, on francise tout, avec des résultats plus ou moins heureux (Fiction pulpeuse, pour Pulp Fiction, vraiment? Réellement l’amour pour Love Actually?). … ou rien En France, on retient souvent le titre original en anglais, surtout […]

Glendon s’illustre aux Jeux de la traduction
Le Collège Glendon de l’Université York, à Toronto, s’est illustré en fin de semaine dernière aux 15e Jeux de la traduction du Canada, terminant en 2e place au classement général. L’équipe de l’Université Laval (Québec) s’est classée première et celle de l’Université de Sherbrooke, hôte de l’événement, troisième. La professeure Lyse Hébert, directrice de l’École de traduction de Glendon, s’est dit fière de ses six étudiants qui ont récolté: – la première place en traduction de textes publicitaires vers l’anglais; – les premières places en création de néologismes vers le français et vers l’anglais; – la deuxième place en traduction audio-visuelle vers […]

L’arnaque des écoles de droit
Auteur de best-sellers, dont La Firme et Le Cas Fitzgerald, John Grisham vient de publier Les Imposteurs, version française de The Rooster Bar (2017). Comme c’est souvent le cas chez Grisham, l’intrigue met en scène des avocats, certains honnêtes d’autres véreux. Dans le cas de ce 31e roman, les principaux personnages sont trois étudiants qui terminent leurs cours de droit. Il ne leur reste qu’un semestre et la seule chose certaine c’est qu’ils devront rembourser des prêts qui se chiffrent au total à 652 000 $, soit 266 000 $ pour Mark Frazier, 195 000 $ pour Todd Lucero et 191 000 $ pour […]