L’obésité est maintenant officiellement une «maladie». Pas seulement les conséquences de l’obésité, comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’arthrose des articulations porteuses. Ni une prédisposition génétique ou un métabolisme favorisant l’obésité, mais bien l’obésité elle-même.
C’est du moins ce qu’a décrété récemment le conseil d’administration de l’American Medical Association. Et si un tel comité d’experts dit que l’obésité est une maladie, qui êtes-vous et qui suis-je pour prétendre le contraire, pour vouloir poursuivre le débat ou seulement pour demander des explications supplémentaires?
Les experts ont parlé, il faut s’incliner. C’est aussi ce que veulent nous faire avaler les prophètes de malheurs climatiques qui justifient leurs prescriptions anti-industrielles totalitaires par les rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), un comité des Nations-Unies censé représenter le consensus scientifique sur la question.
Or, là aussi, le GIEC représente tout sauf un consensus. Que ce comité soit précisément chargé de dégager une pensée unique à partir d’une foule de données et de thèses contradictoires devrait déjà nous mettre sur nos gardes à l’effet qu’il y a, justement, plus qu’une pensée sur la question.
Idem pour la récente proclamation de l’AMA, qui a été rondement débattue et critiquée, et qui est loin de faire consensus, tant chez les médecins que dans le grand public.