Cinquante ans après la première Loi sur les langues officielles du Canada, en tant que francophones minoritaires, nous faisons face à un défi démographique qui menace notre survie même. Les communautés francophones de l’Ontario, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de l’Alberta et de la Saskatchewan voient leur population vieillir et diminuer à un rythme effréné.
Honoré de recevoir l’Ordre du mérite de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO), l’avocat Robert Doyle a profité du gala du 44e congrès annuel, le 1er juin dernier, à Canmore en Alberta, pour rappeler que l’histoire et la démographie nous confinent à un devoir impératif et incontournable de parler français.
«La réalité nous impose l’impératif culturel essentiel de sauvegarder l’intégrité du patrimoine francophone et de juguler l’anglicisation croissante. Il s’agit d’un combat pour l’âme qui nécessite courage, vision et action personnelle autant que collective.»
«Un dialogue ouvert, inclusif et ancré dans une vision réaliste et audacieuse, est indispensable pour tous, indépendamment de nos origines ou de nos opinions politiques.»
«Les défis rencontrés par ces communautés francophones reflètent un besoin urgent, non seulement de politiques robustes, mais aussi et surtout d’une mobilisation communautaire accrue pour protéger le patrimoine linguistique.»