J’ai déjà parlé d’un récit queer publié par Victor Bégin. Il nous offre maintenant un premier roman, La complicité des fjords, ouvrage encore une fois aux accents LGBTQ.
Le personnage principal est Jude qui quitte Magog pour aller explorer l’Islande. Il ne faut pas plus que 16 ou 17 heures pour faire le tour de ce pays nordique, sur la route 1.
Afin d’explorer les charmes islandais, il est recommandé d’y séjourner une bonne semaine. C’est ce que Jude fait, parcourant les 1 332 km du Nord au Sud, s’éloignant souvent de la route 1.
Solitude en Islande
En juillet-août, les températures sont les plus élevées, une manière de parler puisqu’elles oscillent entre 8 et 13 degrés Celsius. Le soleil ne se couche pas complètement durant cette période; il semble «inviter les gens à continuer le party».
En Islande, Jude retrouve sa solitude: «on s’ennuyait l’un de l’autre». Il la prend par la main et la rassure: «nous voilà entre nous». Jude a tendance aussi à chercher «la trace que laisse le silence». On a droit, ici, à un roman surréaliste.