«Tu sais je vais bientôt mourir.» Ainsi s’exprime Le Père dès la première ligne de La prochaine fois que tu mordras la poussière, de Panayotis Pascot. Il s’agit d’un récit autobiographique aussi acide qu’ultra-lucide.
Au dire de l’éditeur, l’auteur s’attaque d’une plume tranchante et moderne à trois thématiques: la relation au père, l’acceptation de l’homosexualité et la dépression. Le tout s’enchevêtre dans un violent passage à l’âge adulte.
Un père à l’hôpital
C’est parce que son père est à l’hôpital que Panayotis sent le besoin d’écrire. Il fouille le passé, creuse sa mémoire, déniche des anecdotes et des souvenirs qui sont décortiqués et analysés sous toutes les coutures.
Il ne s’est «jamais senti pénétré par quelqu’un. Je ne parle pas de sodomie, je parle d’âme, de cœur.»
L’auteur vide son sac dans ce bouquin et ça l’aide à se comprendre, à se sentir, à se constater. «Moi c’est le vide qui remplit mon corps.»