Historiquement, presque toutes les provinces et territoires du Canada ont tenté de limiter l’accès à l’enseignement dans la langue de la minorité.
Lorsqu’en 1982, les autorités législatives du pays décident d’inscrire dans la Constitution des droits scolaires pour les minorités de langue officielle, elles se donnent des obligations pour corriger les situations injustes qui existaient auparavant.
En 1990, dans l’arrêt Mahé c. Alberta, la Cour suprême du Canada reconnait le caractère réparateur de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés et met de l’avant le concept d’une échelle variable pour répondre aux besoins éducatifs de la minorité.
Le 12 juin 2020, dans l’arrêt Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique c. Colombie-Britannique, le plus haut tribunal du pays confirme le droit des minorités à des services éducatifs égaux et de qualité, et établit les principes à suivre pour déterminer l’endroit où. se situe sur cette échelle variable une communauté minoritaire de langue officielle.
Boursiers Ricard
Voilà quelques-uns des constats de la rencontre virtuelle organisée le 24 juin dernier par l’Association des boursiers et boursières Ricard au sujet de la plus récente décision en droits linguistiques.