La gouvernance «par et pour» du système postsecondaire francophone est «non négociable» pour l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.
L’AFO demande au ministère des Collèges et Universités de revoir ses formules de financement afin d’en proposer une pour les francophones qui donneraient «les outils propices à la collaboration, la concertation et aux partenariats».
C’est la première réaction du lobby politique franco-ontarien, ce 22 novembre, à la publication, la semaine dernière, du rapport du comité «blue ribbon» (exploratoire) du gouvernement provincial sur l’éducation postsecondaire.
Trois options?
Présidé par le consultant universitaire Alan Harrison, le comité suggére trois options pour les francophones:
- fédérer les petites Université de l’Ontario français et Université de Hearst à l’Université d’Ottawa bilingue;
- ou les fédérer aux Collège Boréal et Collège La Cité;
- mettre en place un réseau intégré ou un consortium favorisant la collaboration entre tous les établissements d’enseignement postsecondaire francophones et bilingues… chapeauté par l’Université d’Ottawa.
Seuls à réagir dès la parution du rapport Harrison, les dirigeants du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) ont accueilli favorablement l’option 3… «à condition que le réseau soit doté d’une gouvernance entièrement francophone et autonome plutôt que chapeauté par l’Université d’Ottawa».