La Cité à Toronto: une rentrée dans l’enthousiasme

La Cité à Toronto, UOF
Le bureau de l'administration de La Cité à l'UOF. Photo: l-express.ca
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Publié 22/09/2023 par Nina Boucherie

Les cours commençaient ce samedi 16 septembre au campus de Toronto du Collège La Cité, situé dans celui de l’Université de l’Ontario français (UOF). Ayant augmenté ses effectifs, La Cité offre de nouveaux programmes, et plusieurs évènements sont prévus cette année.

Des admissions toujours en cours

Hélène Grégoire, directrice du campus de La Cité à Toronto, indique qu’«on ne sait pas encore exactement combien d’étudiants on va avoir cette année, car les admissions ne sont pas encore terminées» au campus de Toronto. Ce sera entre 100 et 150.

Une nouvelle professeure s’ajoute au personnel de Toronto. «On essaye de renforcer notre corps de professeurs et de les garder heureux et engagés», mentionne Hélène Grégoire.

«Ce sont des professionnels de leur milieu qui ne travaillent pas avec nous à temps plein», explique la directrice du campus. «Ici, on a une petite équipe et une approche très personnalisée. On suit les étudiants de près.»

Hélène Grégoire
Hélène Grégoire, directrice du campus de Toronto du Collège La Cité. Photo: l-express.ca

À l’échelle de la province, la Cité enregistre une augmentation dans tous les campus.

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«C’est une année record avec 6700 étudiants», précise la PDG Lise Bourgeois. Ceci représente une augmentation d’environ 1000 étudiants en un an, essentiellement au campus principal d’Ottawa.

«Ces chiffres démontrent que La Cité s’inscrit plus que jamais comme un incontournable pilier de la francophonie ontarienne.»

Des programmes en réponse aux besoins du marché de l’emploi

Selon Lise Bourgeois, La Cité offre «des programmes pertinents de haute qualité qui répondent aux besoins du marché du travail, des installations et des laboratoires avant-gardistes, ainsi que toute une gamme de services d’appui et d’accompagnement pour appuyer la réussite de nos étudiant.e.s».

À la rentrée 2024, ce sera le baccalauréat en administration des affaires, en partenariat avec l’UOF, qui s’ajoutera aux programmes du campus de Toronto. C’est un secteur très sollicité sur le marché du travail.

D’ici là, Hélène Grégoire indique qu’«il reste beaucoup de travail à faire, et il faut lancer le recrutement». Les cours collégiaux et universitaires seront offerts en simultané: une formule rare.

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À Toronto, c’est le début du programme menant à un baccalauréat spécialisé en études des cultures numériques, avec une trentaine de places. Ce programme est offert lui aussi en partenariat avec l’UOF, mais selon la formule traditionnelle «2+2»:  les étudiants devront suivre des cours à La Cité pendant 2 ans puis à l’UOF pendant encore 2 ans. 

Rentrée à La Cité: Hélène Grégoire
Des étudiants du programme en Sciences infirmières au campus d’Ottawa en cette rentrée 2023. Photo: La Cité sur Facebook

À Ottawa, les inscriptions vont bon train pour le programme de Techniques de médias et communications numériques.

C’est également le début du baccalauréat en sciences infirmières. Le programme comprend 50 places, toutes déjà prises. Pour Hélène Grégoire, ce programme «contribuera à former une relève qualifiée et compétente pour offrir des services de santé en français, car nous savons que c’est un grand besoin en Ontario».

Nouveau fournisseur de qualifications additionnelles

Si ce sont les universités qui sont généralement des fournisseurs de qualifications additionnelles, c’est au tour du Collège La Cité d’être accrédité pour le devenir. 

Hélène Grégoire explique que La Cité va proposer des «cours de 125 heures en ligne, en français, pour tous les enseignants de l’Ontario du primaire ou du secondaire». Le principal objectif de ces qualifications additionnelles est «de se perfectionner dans le domaine des technologies des informations et des communications.»

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«On ne s’attend pas à beaucoup d’inscriptions pour cet automne, car souvent les enseignants suivent ces cours en été car ils sont très occupés avec leur travail.»

La Cité
La remise des diplômes 2023 dans un nouveau pavillon de La Cité à Ottawa. Photo: La Cité sur Facebook

Une dernière année pour Lise Bourgeois

Après avoir rejoint La Cité en 2010 et avoir oeuvré dans le domaine de l’éducation pendant plus de 30 ans, Lise Bourgeois quitte son poste de PDG de La Cité à la fin de son mandat en juin 2024.

Sa gouverne a été marquée par des réussites telles que la reconnaissance du Collège parmi les meilleurs employeurs de la capitale nationale depuis 12 ans, ainsi que la création de plusieurs nouveaux programmes.

UOF baccalauréat en administration des affaires
La PDG du Collège La Cité, Lise Bourgeois. Photo: l-express.ca

Lise Bourgeois indique que «La Cité se classe année après année parmi les collèges les plus performants de la province et les meilleurs employeurs de la région».

«C’est avec beaucoup d’émotion que je quitterai, à la fin de mon mandat le 30 juin 2024, un collège que j’aime profondément. Ce sera aussi avec beaucoup de fierté pour les nombreux accomplissements de ce beau et grand collège dont la réputation s’étend maintenant au-delà de nos frontières », s’exprime-t-elle.

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Quelques événements, participations et partenariats

Ce vendredi 22 septembre, La Cité organise le Défi Toronto en partenariat avec l’UOF. Des conseillers d’orientation seront invités au campus pour aider les étudiants à faire leurs choix. 

La date de remise de diplômes est déjà fixée au 19 juin 2024.

diplômés de La Cité à Toronto
Les diplômés 2023 et quelques professeurs du Collège La Cité à Toronto. À g.: la directrice du campus de Toronto, Hélène Grégoire. Au centre: la PDG Lise Bourgeois. À d.: la VP Lynn Casimiro. Photo: l-express.ca

Hélène Grégoire informe que, d’ici le mois de juin, La Cité va «participer à beaucoup d’évènements communautaires».  

Elle évoque également des «réunions, rencontres et échanges prévus avec l’UOF», notamment concernant la participation de La Cité au Carrefour du savoir et de l’innovation organisé par l’université.

Hélène Grégoire indique également que les «partenariats avec le Collège nordique francophone des Territoires du Nord-Ouest et le Collège Mathieu en Saskatchewan» sont poursuivis. 

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