Le gouvernement provincial pose des «gestes forts de leadership» dans un contexte économique exigeant, reconnaît l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) en réaction au budget 2025-26 déposé jeudi 15 mai à Queen’s Park.
Mais l’AFO déplore «l’absence de mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des 1,5 million de francophones et francophiles de la province».

Aucune de ses recommandations soumises dans le cadre des consultations prébudgétaires ne semble avoir été retenue, commente le président Fabien Hébert. «Des secteurs clés pour la vitalité de la francophonie ontarienne, tels que l’éducation, la culture, les services sociaux, le développement économique et la francophonie internationale, semblent relégués en arrière-plan.»
En 2024, pourtant, le budget prévoyait une section «Appuyer la communauté francophone de l’Ontario».
Le budget du ministère des Affaires francophones affiche d’ailleurs une réduction de 19,2%, soit 2,7 millions $. L’AFO dénonce aussi une «absence de transparence quant à la destination des fonds».