La science du climat est relativement jeune. Ce n’est pas une pseudo-science comme l’astrologie ou l’homéopathie, mais elle n’offre tout de même pas des réponses aussi définitives que la chimie ou les mathématiques. L’évolution du climat dépend tout simplement d’un trop grand nombre de facteurs. Même ses données les moins contestées sont sujettes à plusieurs interprétations ou projections contradictoires, parfois biaisées par les intérêts politiques ou économiques des intervenants.
Alors, un peu d’humilité: le climat, ça se discute.
Répétons une donnée incontournable: l’atmosphère terrestre est composée d’azote (78%), d’oxygène (20%) et d’argon (1%), qui ne sont pas des gaz à effet de serre. C’est le 1% qui reste, constitué surtout de vapeur d’eau produite par l’évaporation des océans sous l’action du Soleil, mais aussi de dioxyde de carbone (de 0.03% à 0.06% selon le consensus onusien), qui tombe dans cette catégorie.
Pour certains scientifiques, 0.03% de dioxyde de carbone représente déjà un record dont les conséquences (le réchauffement) se font sentir, et 0.06% frise la catastrophe: fonte des glaces de l’Arctique, dégel du pergélisol des steppes, élévation du niveau des océans, violence accrue des tempêtes, canicules insoutenables, perturbations de la faune et de la flore, émergence de nouveaux virus, etc.
Pour d’autres scientifiques, des concentrations de 0.06% ou même de 0.1% restent très faibles et leur influence sur le climat n’est pas démontrée. On n’a même pas la certitude que l’augmentation des gaz soit la cause du réchauffement: c’est peut-être le réchauffement (naturel, cyclique) qui favorise l’augmentation des gaz. On a déjà connu des périodes de réchauffement avant l’industrialisation.