Pour lancer leurs projets, plusieurs entrepreneurs francophones à Toronto se heurtent à des difficultés que ne rencontrent pas des entrepreneurs de d’autres communautés évoluant dans un écosystème solide capable de déployer des fonds, des biens et des services. La clé du succès réside dans le réseautage.
C’est ce qu’ont mentionné quatre panélistes aux parcours diversifiés devant les membres du Club canadien de Toronto (CCT) lors de son premier évènement de l’année, ce 25 janvier: un cocktail-causerie placé sous le thème «Horizons francophones, réinventer ensemble l’avenir économique en Ontario».
Mentors et réseau
Paula Cruickshank, Yannick Rose, Carelle Lahouri et Jean Bouchard ont tous fait valoir les mérites du réseautage, qui est justement la mission du Club canadien. C’est la deuxième fois que le Club, qui organise une dizaine d’événements du genre par année depuis 38 ans, donne rendez-vous à ses membres à l’Aperture Room, rue Yonge au Nord de Dundas.
«Mes débuts dans l’entrepreneuriat ont été semés d’embûches et de barrières qui semblaient parfois infranchissables», souligne Carelle Lahouri, propriétaire du restaurant Instant du palais à Toronto. «En tant que femme noire et nouvelle arrivante au Canada, j’ai dû faire face à des problèmes d’accès au financement et de cherté de la vie dans la ville reine.»
«Pour moi, en tant qu’entrepreneure francophone, il était essentiel d’être soutenue par des professionnels pour surmonter ces obstacles. Cela m’a permis de développer mon réseau et d’accéder à d’autres sources de financement proposées par les divers acteurs de l’écosystème entrepreneurial en Ontario.»