Le Programme spécialisé en arts reçoit le festival Quand ça nous chante

Ce lundi 3 février marquait le 10e anniversaire du lancement du Programme spécialisé en arts de Toronto (PSAT) à l’école secondaire catholique Saint-Frère-André, que les élèves et les membres du personnel ont souligné par un rassemblement dans l’auditorium.

Et du 6 au 8 février, l’école accueille la 21e édition du festival provincial en milieu scolaire Quand ça nous chante.

Ateliers et spectacles

Haut lieu de rencontre pour les musiciennes et les musiciens en herbe de tout l’Ontario francophone, ce festival de musique est une production de l’APCM (Association des professionnels de la chanson et de la musique). Il offre un mélange de prestations scolaires, d’ateliers et de performances professionnelles.

Cette année des concerts de Noémi Madeleine et YAO (jeudi soir) et de l’artiste français JOUBe (vendredi soir) sont ouverts au grand public.

«Quand ça nous chante est un hommage à la diversité musicale qui caractérise la chanson franco-ontarienne», se réjouit Nicole Mollot, la directrice de l’éducation du Conseil scolaire catholique MonAvenir. «Nous sommes donc très fiers de nous investir dans un événement qui répond aux besoins grandissants des jeunes de s’exprimer et de participer activement à l’essor de la communauté franco-ontarienne.»

Le PSAT depuis 10 ans

Le PSAT offre cinq concentrations à une cinquantaine d’élèves: Musique, Théâtre, Arts Visuels, Médias et Construction.

L’équipe enseignante, qui a débuté à trois personnes, est aujourd’hui composée de quatorze membres du personnel incluant une direction artistique, deux coordonnatrices, deux animatrices, l’équipe de billetterie et du secrétariat ainsi que les artistes-enseignants François Aubry, Billy Boulet, Henrique Coe, Christine Degousée, Élisabeth Dorion-Soucy, Lucie Fortin, Thérèse Karera, Denis Lemieux, Étienne Levesque, Joanne Morra, Odia Nsenda, Tiffany O’Neill, Noémi Parenteau-Comfort et Andrew Sharp.

«Le PSAT est unique en Ontario», estime Nicole Mollot.

«Le PSAT permet à chacun de développer son potentiel artistique dans la discipline de son choix et bien plus encore. Le contact avec des artistes professionnels encourage l’élève à réfléchir à son propre rôle pour rendre la culture francophone vivante et la faire évoluer.»

Pour Billy Boulet, le directeur artistique du PSAT, l’embauche d’artistes-enseignants et la mise en place de partenariats avec le monde artistique professionnel ont été les grandes étapes de développement du programme, «développé autour des intérêts, talents et passions des élèves».

De l’école à la scène professionnelle

Gabriella Strauss, ancienne élève du programme et maintenant étudiante en illustration au Collège pour les arts et le design de l’Ontario (OCAD), était également présente, marquant ainsi le lien entre le parcours d’études secondaires et postsecondaires. Les élèves ayant gradué du PSAT sont équipés pour poursuivre dans des parcours variés dans les domaines artistiques, technologiques, informatiques, etc.

«La jeunesse a besoin d’une formation artistique», selon Frédéric Bergeron, surintendant de l’éducation au Csc MonAvenir. «Les arts peuvent contribuer à leur réussite scolaire et à l’épanouissement des compétences dont ils auront besoin après la fin de leurs études. Un investissement dans les arts est un investissement dans l’avenir.»