Le Club canadien de Toronto développera la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario

Plateforme virtuelle pour connecter les entrepreneurs

Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario FGA
Dominic Mailloux, président du Club canadien de Toronto, en conférence de presse jeudi 3 décembre.
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Publié 03/12/2020 par François Bergeron

C’est le Club canadien de Toronto qui a été sélectionné par le gouvernement provincial pour développer un «réseau économique francophone» qui s’appellera la «Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario» (FGA) et qui se mettra en branle dès le 1er janvier.

Ce qui sera d’abord une plateforme en ligne veut aider les entrepreneurs à l’échelle de la province à partager leur expertise et leurs meilleures pratiques, ainsi qu’à former de nouveaux partenariats stratégiques.

Le gouvernement investit 250 000 $ pour soutenir le développement du réseau.

Dix fondateurs

Neuf autres membres fondateurs ont répondu à l’appel du Club canadien de Toronto:

  • la Chambre de commerce de Clarence-Rockland;
  • la Chambre de commerce de Hawkesbury;
  • la Chambre de commerce de Prescott-Russell;
  • la Chambre de commerce du Grand Sudbury;
  • la Chambre de commerce de Timmins;
  • Entreprise Niagara/Ventures Niagara;
  • le Regroupement Affaires Femmes;
  • le Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale;
  • la Société Économique de l’Ontario.
Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario FGA
Bernadette Sarazin, présidente du Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale.

Formation et mentorat

On s’attend à ce que plusieurs autres intervenants – associations, entreprises et individus – adhèrent à la nouvelle Fédération, qui veut pouvoir fonctionner d’ici le 31 mars 2021.

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Le réseau offrira, entre autres, un service de mentorat et de formation pour les entreprises membres, une base de données des entrepreneurs et des entreprises francophones de la province, et un service de conciergerie pour faciliter les références et accroître les occasions d’affaires.

Il recueillera également des données clés et établira un profil de l’économie francophone de l’Ontario.

«Moment historique»

C’est le directeur général du Club canadien, Richard Kempler, qui agira comme directeur général de la Fédération au cours des trois prochains mois.

«Nous travaillons à un rythme militaire depuis plusieurs semaines», a dit le président du Club canadien, Dominic Mailloux, aux participants d’une conférence de presse virtuelle ce jeudi matin 3 décembre.

Il a qualifié la création de la Fédération de «moment historique» pour l’Ontario français.

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Le président du Club canadien de Toronto, Dominic Mailloux, au récent Gala RelèveON. Photo: Event.Photography

Mise en relation

«Le réseau économique francophone jouera un rôle central dans la mise en relation des entreprises et des entrepreneurs francophones, ainsi que dans le renforcement des liens au sein de la communauté d’affaires francophone», a déclaré la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney.

Ce même jeudi, en soirée, le Club canadien fête son 35e anniversaire par une webémission d’humour, chanson, témoignages et annonces spéciales.

«Le Club canadien de Toronto a été choisi en raison de ses alliances stratégiques et de ses efforts de collaboration avec plusieurs acteurs clés de la communauté d’affaires franco-ontarienne», indique la ministre Mulroney.

L’appel de projets pour la création du réseau avait été lancé en septembre 2020, en réponse aux enjeux identifiés par le Comité consultatif sur la relance économique francophone post-covid, créé par Mme Mulroney au printemps dernier.

La ministre des Affaires francophones de l’Ontario, Caroline Mulroney, rencontrera bientôt les dirigeants de l’AFO pour discuter de leurs suggestions pour la modernisation de la Loi sur les services en français.

Campagne de promotion

Le gouvernement de l’Ontario investit également 250 000 $ pour soutenir une campagne de promotion des produits et services franco-ontariens.

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Et dans son budget 2020, la province maintient le Fonds de secours de 2 millions $ sur deux ans pour les organismes francophones sans but lucratif, supervisé par un groupe de travail du ministère des Affaires francophones et de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.

Par ailleurs, le rôle traditionnel du PAFO (Programme d’appui à la francophonie ontarienne d’un million $ par année) est maintenu, mais plusieurs des projets communautaires qui lui sont soumis sont teintés par les conséquences des mesures de confinement face à la pandémie.

Et des organismes comme le Conseil de la coopération de l’Ontario et la Fondation franco-ontarienne gèrent aussi divers fonds d’urgence et activités de mentorat. Ces organismes vont sans doute faire partie d’une deuxième vague d’adhérents à la nouvelle Fédération, espère Dominic Mailloux.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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