Caroline Mulroney crée un comité francophone sur la relance économique

Une dizaine d’intervenants de la francophonie ontarienne ont été invités récemment à siéger au sein d’un Conseil consultatif ministériel (CCM) sur la relance économique mis sur pied par de la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney.

Mme Mulroney, qui est aussi ministre des Transports, fait partie du comité ministériel de l’Ontario sur la relance économique.

À la recherche d’idées

«Au cours des prochaines semaines, nous sommes à la recherche d’idées, de pistes et d’actions à court, moyen et long terme», mentionne Peter Hominuk, le directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, qui fait circuler un sondage à ce sujet.

Des représentants de la Société économique de l’Ontario, du Rassemblement des gens d’affaires de la capitale nationale et du Club canadien de Toronto font partie du Comité, coprésidé par Glenn O’Farrell, l’ancien PDG de TFO, conseiller économique bénévole de la ministre Mulroney, et Guy Matte, directeur général de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures.

Comprendre les enjeux

«La raison d’être du CCM est de mieux comprendre l’impact de la crise sanitaire actuelle et de proposer des solutions rentables et novatrices que le gouvernement de l’Ontario devrait envisager dans le cadre de nos efforts collectifs», rapporte Peter Hominuk.

Le CCM identifiera «les principaux enjeux économiques, les défis concernant l’emploi que nos organisations vivent et ceux qu’elles auront à relever afin de relancer leurs activités».

C’est une extension du travail que la ministre Mulroney avait déjà amorcé lors de tables rondes avec des intervenants économiques ces deux dernières années.

Outils et stratégies

Le CCM veut:

évaluer l’impact économique de la CoViD-19 sur les secteurs et les régions;

fournir une perspective sur les mesures de réponse à la crise mises en place par les gouvernements fédéral et provincial;

formuler des mesures de transition et post-pandémie à mettre en place en vue de «rouvrir l’économie de manière responsable»;

«proposer des initiatives ingénieuses susceptibles d’apporter un maximum de bénéfices tout en étant fiscalement responsables».

La ministre pourrait demander aux membres de participer à l’élaboration d’outils et de stratégies pour répondre aux défis économiques causés par la pandémie. Le sondage de l’AFO est déjà un premier outil.