En 2024, des rapports ont mis en lumière des institutions fédérales «récalcitrantes» au bilinguisme et des reculs dans le respect de leurs obligations envers les langues officielles. Ces conclusions ne sont pas nouvelles, mais selon des experts, elles pourraient être évitées à l’avenir.
Dans son rapport annuel, déposé en mai dernier, le Commissaire aux langues officielles (CLO), Raymond Théberge, dressait un portrait plutôt sombre du respect de la Loi sur les langues officielles (LLO) au sein des institutions fédérales.
«Cette problématique suggère que les institutions récalcitrantes n’acceptent pas la prémisse qu’elles doivent servir les membres des deux communautés linguistiques dans la langue officielle de leur choix», écrivait-il.
Quelques semaines plus tard, c’était au tour du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) d’annoncer de mauvaises nouvelles dans son propre rapport annuel sur les langues officielles 2022-2023. Non seulement des institutions fédérales peinent à respecter leurs obligations, mais elles sont parfois pires qu’avant.
Faire le travail en amont
Le rapport du SCT inquiète la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), confirme sa présidente, Liane Roy, qui ne trouve rien d’amusant dans la répétition des conclusions sombres de rapports chaque année.