L’espèce humaine est devenue une espèce urbaine, avec 58% de la population mondiale qui vit en ville et près de 70% d’ici 2050. Au pays, 3 Canadiens sur 4 (74,8%) vivent en milieu urbain. Parallèlement, la nature est bonne pour la santé des êtres humains, concluent de plus en plus d’études scientifiques.
Devant ces constatations, des universitaires se proposent d’aider les municipalités à ramener plus de nature en ville comme stratégie de santé publique et de promotion de la santé. C’est la mission de la Chaire d’excellence en recherche du Canada Une seule santé urbaine, à l’Université de Montréal.

«La recherche conclut que les gens sont en meilleure santé lorsqu’ils sont exposés à la nature», résume Evelyne de Leeuw, la titulaire de la Chaire.
«Les docteurs prescrivent de l’exercice. Et à présent, les docteurs prescrivent la nature», résume l’universitaire spécialisée en santé publique et en science politique.
Bienfaits multiples
Les bienfaits de la nature pour la santé sont multiples, confirme Danijela Puric-Mladenovic, professeure à l’Université de Toronto spécialisée en écologie du paysage et foresterie.