Le député franco-ontarien Francis Drouin ne se représentera pas aux prochaines élections fédérales. En entrevue avec Francopresse, il affirme que son cœur n’y est plus, tout comme sa patience, échaudés par la controverse du printemps. Mais cela ne l’empêchera pas de continuer à s’engager pour la francophonie minoritaire.
C’est avant tout la promesse de quitter la politique faite à sa conjointe qui aurait motivé sa décision.
«S’il y a une promesse qu’un politicien doit tenir, c’est bien celle qu’il fait à sa conjointe», plaisante à moitié le député libéral de Glengarry—Prescott—Russell, qui a annoncé son intention à la fin juillet.
Élu en 2015 en même temps que son chef, le premier ministre Justin Trudeau, il reconnaît neuf ans plus tard que la baisse de sa «passion» et de sa «patience» y sont aussi pour quelque chose.
Francis Drouin fait notamment référence au Comité des langues officielles du 6 mai dernier, où il s’était emporté contre deux témoins venus s’exprimer sur le financement fédéral des établissements postsecondaires de la minorité anglophone du Québec.