Grande Ceinture d’argile, Temiskaming and Northern Ontario Railway (TNOR), Hôpital Sensenbrenner, Kapuskasing Inn, Spruce Falls Pulp & Paper Company… autant de repères Nord-Est ontariens qui émaillent le roman Les espérances inachevées de Christian Beaudry. Et au cœur de cette fiction historique trône Catherine L’indomptable, titre du premier tome.
L’action débute vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un officier de la Luftwaffe est envoyé au camp Q-23 de prisonniers de guerre, à l’extrémité sud du comté de Cochrane. Helmut réussit à s’évader, monte à bord d’un train de la TNOR, lequel déraille et cause plusieurs morts ou blessés.
Usurpation d’identité
Malgré ses blessures, Helmut Schreiber sauve la vie au soldat canadien Arthur Edwin et, voyant un soldat britannique mort à ses côtés, décide d’usurper son identité. Helmut, devenu Josh Cohen, et Arthur sont transférés à Sensenbrenner, hôpital fondé à Kapuskasing en 1929. C’est là où Catherine, infirmière québécoise bilingue, travaille et s’éprend des deux hommes.
Lorsque le prisonnier Helmut-Josh entend le nom Catherine (et non Katrin), il lui demande si elle est Franco-Ontarienne. C’est là un anachronisme, car le gentilé Franco-Ontarien/Franco-Ontarienne n’est pas retenu avant le début des années 1970. On disait plutôt les Canadiens français de l’Ontario.
Aventures romantiques
Le roman fourmille de détails sur des épisodes de guerre et de camps de prisonniers. Nous avons parfois l’impression de lire de longs passages inspirés de recherches sur Internet, ce qui alourdit la fluidité du récit.