Le mouvement international des médias vérificateurs de faits n’est pas la seule chose qui, dans le contexte de la crise des fausses nouvelles, a continué de grossir depuis l’an dernier.
«Ces jours-ci, on a l’impression que tout le monde veut organiser son congrès» sur la désinformation, ironisait récemment Alexios Mantzarlis, en ouvrant à Rome le cinquième congrès mondial Global Fact 5 (du 20 au 22 juin).
Rien qu’au Québec cette année, au moins deux rencontres sont consacrées à la lutte aux fausses nouvelles: l’une, organisée cette semaine par le Centre de recherche sur la communication et la santé de l’UQAM, et l’autre, organisée en novembre par la TÉLUQ.
Facebook et Google
Global Fact est pour sa part sous l’égide de l’International Fact-Checking Network (IFCN), une association soutenue par l’Institut Poynter, un centre américain d’enseignement et de recherche sur le journalisme.
C’est aussi l’IFCN qui, en 2016, a été approchée par Facebook et Google comme «tierce partie» pour déterminer qui serait autorisé à agir comme vérificateur indépendant lorsqu’une nouvelle douteuse apparaît sur votre fil.