«Le Canada a changé, notre parti doit changer aussi», insistait Erin O’Toole lors de son discours au congrès du Parti conservateur du Canada (PCC) le 19 mars.
Le leader du PCC proposait à ses membres de prendre un virage vers le centre; proposition que plusieurs de ses membres semblent avoir rejetée, refusant notamment à 54% d’encenser une résolution affirmant que «les changements climatiques sont réels» et proposant que le parti s’y intéresse.
Erin O’Toole fait face à un dilemme: satisfaire la base, ou attirer de nouveaux électeurs.
Selon David Rayside, professeur au Département de sciences politiques de l’Université de Toronto, «[ce congrès] était important parce qu’Erin O’Toole a eu de la difficulté à positionner le parti et à définir les Conservateurs en tant qu’alternative plausible aux libéraux.»
Clarifier et énergiser
«Les partis dans l’opposition ont souvent de la difficulté à faire cela, donc c’était une opportunité de clarifier certaines positions du parti, mais aussi d’énergiser les troupes dans le parti et de renforcer la connexion avec le leadership conservateur.»