Au cours de la dernière année, le Parti conservateur du Canada s’est positionné en faveur de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Lors des élections de 2019, le programme du parti comportait une proposition pour cette modernisation.
Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, se dit donc confiant qu’avec Erin O’Toole à la direction du parti, «le Parti conservateur continuera d’être une voix forte au Parlement pour le respect de nos deux langues officielles».
Le chroniqueur franco-ontarien Réjean Grenier (Francopresse, Le Voyageur) se réjouit lui aussi que «les quelque 175 000 membres votant du parti ont tranché et choisi O’Toole, qui parle français… pas au niveau des chefs conservateurs précédents Andrew Sheer et Stephen Harper, ni aussi bien que Justin Trudeau, mais son français est plus ou moins acceptable».

Par ailleurs, «Erin O’Toole a été le seul à se prononcer sur les langues officielles, même si son plan n’était pas particulièrement détaillé», a rappelé à TFO la politologue du Collège militaire royal du Canada à Kingston, Stéphanie Chouinard.
Il a été «bien conseillé» sur les langues officielles, dit-elle, peut-être par Carl Vallée, l’ancien attaché de presse de l’ex-premier ministre Harper, qui faisait partie de son équipe.