Depuis quelques années (disons depuis qu’Al Gore s’est recyclé en gourou de l’environnement après sa défaite aux présidentielles américaines de 2000), les promoteurs les plus véhéments de la réduction des gaz à effet de serre prétendent qu’un très large consensus existe au sein de la communauté scientifique sur les causes (l’industrialisation) et les conséquences (catastrophiques) du réchauffement de la planète.
De ce consensus dépend la crédibilité, dans le grand public et donc auprès des dirigeants politiques, des mesures, souvent radicales et coûteuses, qui permettraient de réduire nos émissions de gaz à effet de serre au point d’influer sur le climat. À entendre les activistes du réchauffement climatique, le consensus sur l’urgence de la situation et sur les solutions proposées est proche de 100 %, au point où les rares sceptiques ou dissidents doivent nécessairement être soupçonnés d’être à la solde de l’industrie du pétrole ou psychologiquement déséquilibrés.
C’est de la projection. Ce sont les hystériques du climat qui sont les plus motivés par la préservation de leurs subventions et de leur statut de vedettes.
Il suffit de lire le journal régulièrement ou de faire une bonne recherche sur Internet pour constater qu’il n’y a jamais eu (il y a même de moins en moins) de consensus, dans les milieux scientifiques ou dans les autres milieux (journalistiques, artistiques, politiques), sur le réchauffement de la planète.
Le phénomène est-il durable, cyclique ou passager? Attribuable dans quelle proportion à l’activité humaine et à l’activité du Soleil? Quelle est son ampleur réelle, ses conséquences les plus plausibles pour l’humanité, la faune, la flore? Peut-on s’adapter aux changements ou doit-on y résister à tout prix? Les avis sont partagés.