Christopher Karas, parajuriste

Militant pour les droits de la personne

Christopher Karas, parajuriste (photo par Eduardo Lima / METRO)
Christopher Karas, parajuriste. Photo: Eduardo Lima / METRO
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Publié 09/08/2019 par Gérard Lévesque

Dans la région de Toronto, il y a un grand nombre de juristes d’expression française. Cette semaine, je vous présente le parajuriste Christopher Karas.

Membre du Barreau de l’Ontario, Christopher Karas est un plaideur et médiateur, principalement dans des dossiers liés aux droits de la personne. Il accepte également des mandats dans des affaires relevant de la Cour des petites créances et de la Commission de la location immobilière de l’Ontario.

Impliqué tôt dans la revendication des droits

Alors qu’il était étudiant de 12e année à l’école secondaire catholique Sainte-Famille (Mississauga), pour faire valoir le droit à l’orientation sexuelle, il a déposé une plainte à la Commission ontarienne des droits de la personne contre son école et le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud, maintenant connu sous le nom Conseil scolaire catholique MonAvenir.

Lorsque le dossier est arrivé à l’étape du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario, deux organismes ont demandé à intervenir. La vice-présidente du Tribunal, Geneviève Debané, a tenu compte de la jurisprudence qui spécifie les questions à se poser pour évaluer une demande d’intervention :

i. Si l’intervenant a un intérêt important dans l’affaire ou s’il va contribuer de façon importante au règlement des questions en litige;

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ii. Si l’intervenant va probablement apporter au Tribunal une aide qui ne lui serait pas fournie autrement;

iii. Si l’intervention va retarder, interrompre ou nuire de façon excessive à la détermination des droits des parties;

iv. Si l’intervention est indiquée, faudrait-il l’assujettir à certaines conditions?

Le 23 février 2015, la demande d’intervention de l’organisme Justice for Children and Youth était refusée. De même le 17 mars 2015 pour la demande de l’Association canadienne des libertés civiles.

Par après, le litige a fait l’objet d’un règlement à l’amiable dont le texte est confidentiel. Il est par ailleurs connu qu’une alliance du genre et de la sexualité a pu être formée à l’école.

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Militantisme reconnu

Le 17 mai 2018, à l’occasion d’un gala organisé dans les locaux de la Bibliothèque de référence de Toronto pour célébrer la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, le Centre canadien de la diversité des genres et de la sexualité a reconnu le militantisme de Christopher Karas.

Il est souvent sollicité pour prendre la parole sur différents sujets, notamment les règlements sur le sang et les organes de Santé Canada, les politiques de la Société canadienne du sang, la Charte canadienne des droits et libertés, la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code des droits de la personne de l’Ontario, ainsi que les droits fondamentaux de la personne.

Christopher Karas a complété son cours de parajuriste au Collège Humber en 2017. Il est membre du Conseil d’administration de l’organisme  Action Positive VIH/sida et du Conseil d’administration du Centre de services de santé de Peel et Halton Inc.

On peut rejoindre le parajuriste Christopher Karas à son cabinet juridique, situé au 103-60, rue Queen Est, Brampton L6V 1A9; courriel: [email protected]; site Internet: https://karaslegalservices.com/francais; téléphone: 647-862-5879.

Auteur

  • Gérard Lévesque

    Avocat et notaire depuis 1988, ex-directeur général de l'Association des juristes d'expression française de l'Ontario. Souvent impliqué dans des causes portant sur les droits linguistiques. Correspondant de l-express.ca, votre destination pour profiter au maximum de Toronto.

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