Dans la région de Toronto, il y a un grand nombre de juristes d’expression française. Cette semaine, je vous présente le parajuriste Christopher Karas.
Membre du Barreau de l’Ontario, Christopher Karas est un plaideur et médiateur, principalement dans des dossiers liés aux droits de la personne. Il accepte également des mandats dans des affaires relevant de la Cour des petites créances et de la Commission de la location immobilière de l’Ontario.
Impliqué tôt dans la revendication des droits
Alors qu’il était étudiant de 12e année à l’école secondaire catholique Sainte-Famille (Mississauga), pour faire valoir le droit à l’orientation sexuelle, il a déposé une plainte à la Commission ontarienne des droits de la personne contre son école et le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud, maintenant connu sous le nom Conseil scolaire catholique MonAvenir.
Lorsque le dossier est arrivé à l’étape du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario, deux organismes ont demandé à intervenir. La vice-présidente du Tribunal, Geneviève Debané, a tenu compte de la jurisprudence qui spécifie les questions à se poser pour évaluer une demande d’intervention :
i. Si l’intervenant a un intérêt important dans l’affaire ou s’il va contribuer de façon importante au règlement des questions en litige;
ii. Si l’intervenant va probablement apporter au Tribunal une aide qui ne lui serait pas fournie autrement;
iii. Si l’intervention va retarder, interrompre ou nuire de façon excessive à la détermination des droits des parties;
iv. Si l’intervention est indiquée, faudrait-il l’assujettir à certaines conditions?
Le 23 février 2015, la demande d’intervention de l’organisme Justice for Children and Youth était refusée. De même le 17 mars 2015 pour la demande de l’Association canadienne des libertés civiles.
Par après, le litige a fait l’objet d’un règlement à l’amiable dont le texte est confidentiel. Il est par ailleurs connu qu’une alliance du genre et de la sexualité a pu être formée à l’école.