Le déclenchement de la campagne électorale fédérale, dimanche, est accueillie froidement par les partis d’opposition. Les électeurs canadiens se rendront aux urnes le 20 septembre.
Tous les chefs ont tout de même pris le terrain d’assaut immédiatement.
Sortie de pandémie
Sans jamais mentionner qu’il est en quête d’un gouvernement majoritaire, Justin Trudeau justifie le déclenchement d’une élection générale pour donner une voix aux Canadiens vers la sortie de la pandémie.
«Je pense que c’est important d’offrir aux Canadiens leur choix. Et de faire entendre leur voix sur comment nous allons continuer de passer à travers une pandémie… Dont personne ne parlait la dernière fois qu’on était en élections», a indiqué le chef du Parti libéral.
Les Libéraux devraient faire élire au minium 15 députés supplémentaires s’ils souhaitent d’obtenir les 170 sièges nécessaires à la composition d’un gouvernement majoritaire. Au moment de la dissolution du Parlement, les Libéraux comptaient 155 députés, les Conservateurs 119, le Bloc québécois 32, les Néo-Démocrates 24 et les Verts 2.