«La question de l’accès à la justice et à l’éducation s’inscrit d’abord et avant tout dans un cadre plus élargi, une question de droits humains, et, en particulier, du principe d’égalité et de l’interdiction de la discrimination.»
C’est ce qu’a déclaré le professeur Fernand de Varennes, Rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités, lors du Symposium 2020 Droit et langue française, une initiative étudiante tenue par le Collège Massey et la Faculté de droit de l’Université de Toronto, le 25 septembre 2020, dans le cadre des célébrations du Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes.
Quelques jours plus tôt, dans le cadre de la Journée internationale des langues des signes célébrée le 23 septembre de chaque année, le professeur avait lancé un appel aux gouvernements nationaux de reconnaître les utilisateurs de langues des signes comme membres de minorités linguistiques.
Approche holistique
Fernand de Varennes présente des observations qui dépassent le cadre de l’accès à la justice et à l’éducation.
Car il faut, à son avis, comprendre que l’état de santé de l’identité, de la langue, et de la culture des francophones et autres en situation minoritaire nécessite une approche plus holistique que l’accès à la justice et à l’éducation.