Dîner révolutionnaire pour France-Canada

L’association France-Canada a organisé dimanche soir un «Dîner révolutionnaire» à l’occasion de la fête nationale française qui avait lieu le lendemain. Français, canadiens et francophiles de toutes origines se sont retrouvés pour passer une soirée conviviale en dégustant vins et champagne. Le président de l’association, Gaï de Ropraz (à g.), ainsi que le consul Général de France par intérim, Bruno Jouannem (debout), ont remercié les nombreuses personnes présentes dans la salle de réception de l’édifice du 18 Yorkville. Lundi 14 juillet, jour de la fête nationale, le drapeau tricolore français était hissé au mat de l’hôtel de ville de Toronto, […]

Politicien, recteur, auteur

Trois photos de personnalités franco-ontariennes accompagnées de trois courtes biographies: saurez-vous rendre à chacun le parcours qui l’a rendu célèbre au sein de notre communauté? 1. Je suis né à Ottawa le 23 juin 1903. Avocat, je m’installe à Windsor et je me fait élire député fédéral d’Essex-Est en 1935. Élu sans interruption jusqu’en 1965, j’assume nombre de fonctions au cours de ma carrière politique: secrétaire d’État du Canada (1945-1946), ministre de la Santé et du Bien-être (1948-1957), ministre des Affaires extérieures (1963-1968), leader du gouvernement au Sénat (1968-1974) et haut-commissaire à Londres (1974-1978). Je me porte deux fois candidat […]

Une nouvelle génération Boréal

Le 28 mai dernier s’est tenue la cérémonie de remise des diplômes et certificats des finissants et finissantes du collège Boréal. Cet événement a eu lieu dans l’enceinte du Collège Glendon et soixante étudiants ont reçu leur diplôme en présence de leur famille et de nombreuses personnalités. En tout, ce sont plus de 200 personnes qui s’étaient déplacées pour assister à la fête. Instant magique pour tout étudiant, la remise d’un diplôme reste un événement très solennel où l’on se doit de garder son sang-froid lorsqu’on voudrait juste hurler sa joie. Les finissants et finissantes du Collège Boréal ont connu […]

Concours provincial de français: l’école Étienne-Brûlé à l’honneur

Le Concours provincial de français se tenait, cette année, le vendredi 9 mai à l’Université d’Ottawa. Il a rassemblé les 72 meilleurs élèves de la province, à raison d’un maximum de deux élèves par école (chaque école devait donc choisir ses deux meilleurs élèves). L’école secondaire Étrienne-Brûlé, à Toronto, y a envoyé Allyshia Sewdat et Nadine Tkatchevskaia. Allyshia Sewdat a remporté le 1er prix de la province et a reçu une bourse de 3 750 $ et l’exemption de ses frais d’université à l’Université d’Ottawa pour un an, ainsi que des livres, CD, dictionnaires et entrées de musées diverses. La conseillère […]

Traduction des prénoms: Jean, Michel, Antoine, etc. dans toutes les langues

On ignore souvent les liens de parenté des prénoms que l’on traduit d’une langue à l’autre. Quand on pense à des mots provenant d’une langue étrangère, on fait tout de suite référence à des noms communs ou à des mots du vocabulaire courant. Mais mon voyage en Europe centrale m’aura permis de découvrir un autre monde fascinant sur le plan linguistique: celui des prénoms. Tout a commencé à Prague. Il y a un endroit formidable dans cette ville, une sorte de grande artère commerciale dominée par quelques beaux édifices, deux rangées de tilleuls et une statue équestre de Venceslas, le saint […]

Au nom du Père… Vox Pop sur l’élimination de la prière à Queen’s Park

Faut-il se débarasser du Notre Père prononcé lors de l’ouverture des travaux quotidiens à Queen’s Park? En février dernier, le Premier ministre Dalton Mc Guinty lance un pavé dans la mare en déclarant que le Notre Père n’a plus sa place dans le parlement d’une province peuplée de tant de communautés différentes. Il prône plutôt la lecture d’un texte plus inclusif. Mais les Conservateurs, attachés au Notre Père, s’opposent farouchement à son retrait. Deux mois plus tard, un comité parlementaire est mis sur pied, destiné à écouter les doléances des citoyens et à se prononcer sur la question. Plutôt que […]

Un Torontois redore le blason de Mgr Bourget

Professeur d’histoire du Canada et du Québec au Collège universitaire Glendon, Roberto Perin a récemment publié Ignace de Montréal: artisan d’une identité nationale. Cet ouvrage n’est pas une biographie de Mgr Ignace Bourget, deuxième évêque de Montréal (1840-1876), mais plutôt un repositionnement de celui qui fut une figure centrale dans l’histoire du Québec, une sorte de lien entre l’époque de la Rébellion et celle de la Révolution tranquille. Les historiens ont été durs à l’endroit de Mgr Ignace Bourget (1799-1885). Plusieurs lui ont reproché son autoritarisme, son étroitesse d’esprit, sa mesquinerie et «son attachement à une idéologie opposée aux valeurs […]

200 élèves d’immersion se retrouvent pour Le français pour l’avenir

Onze ans après sa première édition torontoise, le forum organisé par Le français pour l’avenir a tenu au collège Glendon sa rencontre annuelle, unissant élèves anglophones du secondaire le temps d’une journée d’immersion en culture francophone. Cette année, plus de deux cents élèves de 23 écoles de Toronto, Whitby et Belleville ont assisté aux dix ateliers présentés par des organismes tels que Médecins sans frontières, Radio-Canada, TFO, le Théâtre français de Toronto… Le but de cette journée? Exposer des élèves anglophones d’école d’immersion ou suivant des cours de français langue seconde au français et à la culture francophone, leur montrer […]

Les Centres d’accueil Héritage fêtent leurs 30 ans en préparant l’avenir

L’organisme qui s’occupe de l’âge d’or vient de passer le cap de la trentaine. Un dîner bénéfice a eu lieu au Manoir Glendon samedi 26 avril, pour fêter cet anniversaire et réunir la communauté francophone. On y rappelait les origines de l’organisme, discutait de la situation actuelle et présentait les défis à venir. Au cœur du campus du collège Glendon, un rassemblement de seniors s’amuse et dîne dans la bonne humeur. Les Centres d’Accueil Héritage (CAH), devenus piliers de la communauté, fêtent leur anniversaire. «Il nous fait plaisir d’inviter toute la communauté à célébrer avec nous», commente Diane Saint-Pierre, présidente […]

Soprano, journaliste, écrivaine

Trois photos de personnalités franco-ontariennes accompagnées de trois courtes biographies: saurez-vous rendre à chacun le parcours qui l’a rendu célèbre au sein de notre communauté? 1. Je suis née à Timmins le 25 avril 1946. J’ai grandi au Nouveau-Brunswick, étudié au Québec et suis devenue soprano. Ma carrière m’a permis de chanter avec différents ensembles canadiens, dont l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Ensemble vocal Tudor de Montréal et le Calgary Festival Chorus. J’ai siégé pendant trois ans au conseil d’administration du Conseil des arts de l’Ontario. J’ai reçu l’Ordre du Canada, l’Ordre des arts et des lettres du gouvernement français et […]

Philippe Garigue: hommage à un grand homme

De nombreux amis et collègues de l’ancien principal de Glendon Philippe Garigue, décédé au début du mois d’avril, se sont retrouvés le 8 avril pour lui rendre un dernier hommage. L’actuel principal de Glendon, Kenneth McRoberts a rappelé l’excellente réputation de Philippe Garigue, «un chercheur de premier plan dans le monde de la sociologie et de l’anthropologie, un homme prêt à remettre en cause les idées reçues et à défendre les siennes avec vigueur». Stanislav Kirschbaum, professeur au programme d’études internationales s’est souvenu de l’ancien principal comme d’un «observateur perspicace de la scène internationale», d’un «excellent administrateur» et d’un «très […]

Décès de Christine Dumitriu van Saanen, fondatrice du Salon du livre de Toronto

La fondatrice du Salon du livre de Toronto, Christine Dumitriu van Saanen est décédée la semaine passée à l’âge de 76 ans, de complications liées à un cancer. Pour Alain Baudot, ancien président du Salon et professeur au collège Glendon de l’université York, il s’agit d’une «grande perte pour la communauté». Christine Dumitriu van Saanen avait créé le Salon du livre en 1992 et en était restée la directrice générale jusqu’en 2006. «C’était une force motrice, rappelle Alain Baudot. Elle travaillait jour et nuit, les fins de semaine, elle ne prenait pas de vacances. Avec ce Salon, elle a su […]