La francophonie ontarienne reste une cause à défendre sur tous les fronts. C’est ce qu’ont rappelé les intervenants à la conférence de l’ACFO Toronto qui couronnait, ce jeudi 25 septembre à la rotonde de Metro Hall, le Jour des Franco-Ontariens et le 50e anniversaire du drapeau vert et blanc.
Cinq panélistes discutaient du thème «Les services et droits des francophones à Toronto: hier, aujourd’hui et demain». Entre récits de luttes passées et réflexions sur l’avenir, l’activité se voulait «le premier pas d’un effort collectif», selon le président de l’ACFO-Toronto, Jean-Claude N’da.
La journaliste de Radio-Canada Marjorie April guidait la discussion entre: Dada Gasirabo, ex-directrice générale d’Oasis Centre des femmes; Gilles Marchildon, ex-directeur du campus torontois du Collège Boréal; l’avocat Nicolas Rouleau; la vice-présidente du Comité consultatif des affaires francophones de la Ville de Toronto, Christine Michaud.

«Speak White»
On ne peut discuter des moyens d’améliorer la situation actuelle sans revenir sur le passé. Les panélistes ont ainsi échangé sur le moment où parler français était synonyme d’exclusion.
Avant les années 1980, selon Marjorie April, parler français empêchait de monter en grade au travail.