Des nouveau-nés à l’arrière-grand-mère, il a fallu quatre mains et 500 pages pour décrire les tribulations d’une famille où l’amour, la tendresse et l’affection règnent à profusion. Le résultat est Berthe, c’est l’heure, roman de France et Lise Tapp.
Les personnages principaux sont Blanche (arrière-grand-mère septuagénaire), Jeanne (grand-mère quinquagénaire) et Berthe (mère trentenaire). Soi-disant orpheline de père, Berthe a, très jeune, transposé sa mère dans le rôle de père et identifié sa grand-mère dans celui de sa mère.
Adversités
Lise Tapp confie: «J’ai retrouvé, dans le style de ma sœur France, le mien, et m’y suis sentie à l’aise pour lui donner encore plus de substance et de vie». Dans ce roman, la vie charrie bien des adversités avec lesquelles il faut composer.
Berthe Leclerc est élevée par des femmes et enseigne dans un collège de filles. Bien qu’il y ait peu d’occasions de rencontrer un homme, elle fait la connaissance d’un radiologue nommé Charles Blais et l’épouse vers 1989. «C’est à qui dit aimer l’autre davantage.»
Émotions et évasions, sentiments et raisonnements, hésitations et interrogations, tout est décrit avec moult détails, avec une vivacité qui se transforme tantôt en ensorcellement tantôt en litanie.