Une mosaïque de culture et de saveurs fait de la Nouvelle-Orléans une ville fascinante. J’en ai été témoin plus de 30 ans passés. J’aurais aimé avoir le guide Explorez la Nouvelle-Orléans et les bayous, préparé par Annie Gilbert et Claude Hervé-Bazin, afin de mieux jouir de mon séjour chez les Cajuns.
La Louisiane a d’abord été un territoire français, puis espagnol, avant de devenir un État américain. «Ce métissage culturel imprègne aujourd’hui encore tous les domaines de la Nouvelle-Orléans, aussi bien la gastronomie que l’art et, par-dessus tout, la musique.»
Ville française
C’est le Montréalais Jean-Baptiste Le Moyne, sieur de Bienville, qui fonde cette ville en 1718. Plusieurs rues du Vieux Carré arborent des toponymes français: Bourbon, Royal, Chartres, Dauphine, Ursulines, Orléans et Toulouse.
La cathédrale Saint-Louis, avec ses trois flèches et sa lumineuse façade blanche, demeure un repère facilement identifiable du Vieux Carré. «Érigée en 1794 dans le style colonial espagnol, elle a fait l’objet d’un remodelage en 1849, ce qui en fait la plus ancienne cathédrale en activité continue des États-Unis.»
Le guide m’a appris qu’une maison bâtie en 1852 a accueilli Edgar Degas en 1871-1873, «dans sa famille maternelle originaire de la Nouvelle-Orléans. Il réalisa alors quatre dessins et 18 peintures, la plus connue étant Le bureau de coton à La Nouvelle-Orléans.»