Un an après Ce que la vie doit à la mort, voici que Boucar Diouf nous offre Ce que la vie doit au rire, un livre pour faire sourire, réfléchir et rire… Parce que, comme le dit une sagesse populaire, «le rire, c’est comme les essuie-glaces: ça n’arrête pas la pluie, mais ça permet d’avancer!»
Pour le biologiste devenu humoriste, le rire est une façon de se protéger contre les violences du monde. «Un bon éclat de rire est comme un ventilateur qui permet de chasser les énergies négatives. Il fait partie des briques de construction de cet édifice bien plus complexe que nous appelons le bonheur.»
Plusieurs types d’humour
Le sarcasme, l’ironie, l’autodérision, l’humour noir ou absurde demeurent autant de source du rire humain. Mais comme la nature a voulu que nous soyons très diversifiés jusque dans nos goûts, ce qui fait rire les uns peut laisser les autres de glace. À chacun son type d’humour.
Diouf souligne que l’humour fait tomber les barrières et favorise l’émergence d’une identité commune «qui outrepasse parfois les limites de la couleur, de la race, de la religion et du compte en banque». L’onde de rigolade permet de passer des messages qui, autrement, auraient été plus délicats à transmettre.
«Le comique de scène parle de ses problèmes à demi-mot et, de l’autre côté, le spectateur se reconnaît dans son histoire. Les spectateurs sortent de la salle convaincus d’avoir participé à une thérapie qui a bien tourné et rentrent chez eux en se disant que la vie n’est pas aussi sérieuse qu’on veut nous le faire croire.»