Les éditions franco-ontariennes Prise de parole ont annoncé ce 5 octobre le décès de l’écrivaine torontoise Marguerite Andersen. Elle aurait eu 98 ans le 15 octobre.
Romancière, nouvelliste, poète, essayiste, Marguerite Andersen a publié près d’une vingtaine d’ouvrages, dont plusieurs primés.
Son œuvre, qu’on peut qualifier de féministe, «procède de la fictionnalisation d’un parcours d’immigration qui l’a menée de l’Allemagne, où elle est née en 1924, vers d’autres pays d’Europe, l’Afrique et l’Amérique», explique la maison d’édition.
Écrivaine à partir de la cinquantaine
Marguerite Andersen a poursuivi une carrière universitaire avant d’entamer, dans la cinquantaine, son aventure littéraire. On la croisait dans tous les salons du livre.
Le président du Salon du livre de Toroto, Valéry Vlad, réagit: «J’ai encore du mal à réaliser la disparition de Marguerite Andersen. Le Canada français a perdu l’une de ses meilleures plumes. Le Salon du livre de Toronto a perdu une amie fidèle. Mais son esprit, vif et décapant jusqu’au dernier moment, sera toujours vivant.»