L’Université Laurentienne à Sudbury, le ministère des Affaires francophones et celui des Collèges et Universités ont enfreint leurs obligations face à la Loi sur les services en français (LSF). Le blâme, assigné le 31 mars par la commissaire aux services en français de l’Ontario, Kelly Burke, est cependant limité à deux diplômes. Elle émet 19 recommandations pour clarifier plusieurs responsabilités.
Son rapport contient plusieurs constats concernant le manque de proactivité et de communication des trois organismes en question. Malgré le fait que le ministère des Collèges et Universités était au courant des problèmes financiers de la Laurentienne en décembre 2020, personne ne s’y est inquiété des répercussions sur les services en français.
Le ministère des Affaires francophones a été mis au courant en janvier 2021 et a immédiatement soulevé ses préoccupations… Mais seulement des discussions informelles ont eu lieu. En raison de la Loi sur les arrangements avec les créanciers invoquée par la Laurentienne le 1er février 2021, aucun des ministères n’a participé à la prise de décisions concernant les programmes en français.
De plus, la LSF comprend un processus détaillé pour permettre la réduction de son offre de service en français. Ce processus n’a pas été suivi par la Laurentienne ou les ministères.
Confusion d’interprétation à la Laurentienne
Kelly Burke, qui dirige l’Unité des services en français de l’Ombudsman de l’Ontario, révèle également que les plaignants n’avaient pas la même interprétation de la désignation que les deux ministères et l’Université Laurentienne.