La ministre de Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, aura une année fort occupée. En plus de déposer un projet pour moderniser la Loi sur les langues officielles dans les prochaines semaines, elle devra voir à l’élaboration du prochain Plan d’action quinquennal pour les langues officielles, qui couvrira la période de 2023 à 2028.
Depuis la publication du premier plan en 2003, à l’époque de Stéphane Dion aux langues officielles, les plans d’action quinquennaux sont devenus le principal moyen utilisé par le gouvernement fédéral pour définir ses priorités en la matière et mettre en place des outils et des programmes pour appuyer la vitalité des communautés.
2,7 milliards $ pour les langues officielles
Avant la publication du premier plan en 2003, les dépenses quinquennales du gouvernement fédéral pour les langues officielles étaient d’environ 1,1 milliard $. Pour le Plan d’action 2018-2023, ce montant est de 2,7 milliards $, soit plus du double.
Au total, une quinzaine de ministères et d’organismes fédéraux reçoivent des fonds à travers les plans d’action pour les langues officielles. Ces financements visent notamment à appuyer l’accès à des services en français et à renforcer les communautés en situation minoritaire en ciblant de multiples secteurs, dont l’éducation, l’immigration, la petite enfance, la justice, la santé, la culture et le développement économique.
En plus de prévoir un financement de base pour les organismes communautaires francophones, les plans d’action ont aussi mené à la mise en place de plusieurs initiatives structurantes au sein des communautés.