par René Cormier, sénateur indépendant pour le Nouveau-Brunswick
Le 7 septembre dernier marquait l’entrée en vigueur de la toute première Loi sur les langues officielles (LLO) au Canada.
À l’époque, le Gouvernement canadien tentait de rectifier une injustice historique suivant les recommandations de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (1963-1969) qui avait d’ailleurs qualifié la situation de la plus grande crise de l’histoire du Canada.
Un demi-siècle plus tard, malgré certaines avancées du gouvernement fédéral et nonobstant les combats menés par de nombreux organismes de la société civile, qui sont les véritables héros de la mise en œuvre de la LLO?
Qui incarne réellement la dualité linguistique canadienne, et qui porte jour après jour le fardeau de revendiquer la pleine mise en œuvre de cette loi quasi constitutionnelle?