55 diplômés célébrés par le Collège La Cité à Toronto

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La cohorte de diplômés du Collège La Cité à Toronto. Au centre: la directrice du campus, Hélène Grégoire. Photos: Soufiane Chakkouche, l-express.ca
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Publié 20/06/2025 par Soufiane Chakkouche

L’émotion était palpable lorsque le Collège La Cité a remis des diplômes à 55 étudiants torontois, le 17 juin, dans l’agora de l’Université de l’Ontario français (UOF) où se trouve son campus, en présence des proches des finissants, du corps professoral et de l’équipe dirigeante du Collège.

C’était la dernière d’une série de cérémonies de La Cité récompensant son millésime 2025, après celles des 10, 11 et 12 juin au campus principal d’Ottawa.

«Soyez fières, chers diplômés. Portez ce moment avec reconnaissance et n’en faites pas un point d’arrivée. Le monde ne vous attend pas, il vous appelle… Félicitations pour votre réussite! Merci d’être les étoiles de La Cité!», a lancé Lynn Casimiro, PDG du Collège.

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La PDG Lynn Casimiro et la diplômée Raymonde Fanfan.

Formation de huit mois

Un conseil qui a fait écho dans les tympans des étudiants présents, tout de noir vêtus, et de ceux qui suivaient la cérémonie en mode virtuel, tous s’apprêtant à recevoir les applaudissements et le parchemin, gage d’un parcours abouti.

«C’était huit mois de formation à temps plein en ligne et en présentiel, huit mois d’apprentissage avec des professeurs de qualité, des professeurs qui ont toujours été ouverts et disponibles pour nous, ils sont devenus une famille pour nous. Notre cohorte a été vraiment chanceuse d’avoir étudié à La Cité cette année», livre à l-express.ca Raymonde Fanfan, finissante du programme Préposé aux services de soutien personnel.

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Et d’ajouter: «Les professeurs nous ont également appris à connaître la réalité canadienne et le mode de fonctionnement de cette société afin de faciliter notre intégration. En tant que nouvelle arrivante avec ma famille, pour nous c’était parfait, c’était un package qui nous a été offert. J’encourage donc les nouveaux arrivants à s’inscrire à La Cité, peu importe le programme.»

55 diplômés pour quatre programmes

Issue de quatre programmes dispensés au campus torontois – à savoir Autisme et sciences du comportement, Éducation en services à l’enfance, Pratiques en administration des affaires, et Préposé aux services de soutien personnel – cette promotion vient compléter celles des autres campus pour ramener le nombre total des diplômés cette année à 3470, soit un record, selon la communication du Collège.

«Chaque cohorte a son propre caractère. Ce qui caractérise le cru 2025 est le fait qu’ils soient déjà prêts et capables d’être leaders dans leurs champs d’action respectifs, que cela soit en service à l’enfance ou en autisme, par exemple», souligne Frédéric Thibault-Chabot, vice-président à l’Enseignement et à la recherche de La Cité. «C’est une promotion dynamique. Certes, ils sont en entrée de profession, mais ils sont très compétents.»

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Le VP Frédéric Thibault-Chabot.

Nombre de diplômés en baisse à Toronto

Toutefois, si le Collège La Cité a établi un record sur l’ensemble de la province, il n’en est rien pour le campus de Toronto, qui a enregistré une baisse par rapport aux 87 finissants de l’année dernière.

Quant à savoir si cette baisse est liée aux premiers relents de la décision fédérale de réduire le nombre de permis d’études sur le sol canadien, Frédéric Thibault-Chabot s’inquiète plus pour la communauté francophone dans son ensemble que pour La Cité.

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«La question est d’actualité. La décision fédérale va évidemment avoir un impact sur La Cité comme sur toutes les institutions du postsecondaire. Mais le plus gros impact sera sur la communauté francophone, car cette francophonie hors Québec a un nouveau visage, celui de la diversité et des nouveaux arrivants.»

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Des diplômés de La Cité lors d’une des trois cérémonies au campus principal d’Ottawa. Photo: courtoisie

Optimisme pour le campus de Toronto

Néanmoins, le VP semble confiant concernant la métropole. «On est moins touché à La Cité à Toronto, parce que la population qu’on y vise n’est pas celle des étudiants internationaux, mais celle des nouveaux arrivants, c’est-à-dire ceux qui se sont déjà établis dans le Grand Toronto», rassure-t-il.

«Je ne crois pas qu’on aura moins d’inscriptions l’année prochaine au campus de Toronto. Peut-être qu’on aura un peu moins d’étudiants internationaux au campus d’Ottawa, mais, sur celui de Toronto, l’impact sera moins grand.»

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