En solo, en duo, en trio ou en groupe, Marie-Julie Gagnon a beaucoup publié sur les voyages. Partagée entre son désir d’explorer le monde et sa peur de l’abîmer davantage, elle nous offre un essai-guide intitulé Voyageur mieux. Est-ce vraiment possible?
Des meilleurs choix pour l’environnement et des manières plus éthique de voir du pays ont poussé l’autrice à soulever une dizaine de questions qui coiffent autant de chapitres. «Les réponses ne se trouvent pas forcément dans ce que la société dans laquelle on est né nous a enseigné.»
Quel moyen de transport?
Les touristes se transportent d’un lieu vers un autre. Or, quel moyen de transport devraient-ils privilégier? Un vol direct est moins dommageable qu’un trajet avec des arrêts ou correspondances en route, car c’est au décollage que les avions brûlent le plus de carburant. Les appareils récents sont aussi moins carburivores.
L’ouvrage regorge de recommandations au sujet d’une brochette de préoccupations touristiques. En voici quelques exemples.. Regarder les menus des restaurants: est-ce qu’on mise sur les produits locaux? Couvrir moins de territoire et rester plus longtemps dans les destinations visitées.
Ou encore: Voyager plus lentement, non seulement pour éviter constamment des moyens de transport, mais aussi pour dépenser votre argent dans les communautés visitées.