Volta: du cirque à la frontière du sport

Époustouflants BMX. (Photo: Patrice Lamoureux)
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Publié 25/09/2017 par François Bergeron

Le Cirque du Soleil a dressé son chapiteau près de Cherry Beach à Toronto. L’empire québécois, vendu en 2015 à un investisseur américain et un gestionnaire de fonds chinois, mais encore géré de Montréal, y présente sa toute nouvelle création, Volta, jusqu’au 27 novembre.

Dans la tente d’accueil, la boutique de marchandises laisse déjà deviner que le sport sera à l’honneur: on y vend notamment le modèle de vélo d’acrobaties (BMX) qui clôturera ce spectacle à la frontière du cirque et du sport, rythmé par une musique électronique qui maintient le niveau d’adrénaline presque sans relâche.

Corde à sauter infermale. (Photo: Patrice Lamoureux)
Corde à sauter infernale. (Photo: Patrice Lamoureux)

Première surprise: pas de décor élaboré comme dans plusieurs autres spectacles du Cirque du Soleil, notamment Kurios et Love, remplacé par les jeux de lumière, les explosions et les vidéos.

À l’instar de Luzia, où on réussissait à faire tomber de la vraie pluie sur la scène, Volta comporte une nouvelle prouesse technique: la scène s’ouvre pour laisser sortir les plateaux sur lesquels évolueront les as du BMX.

Chaque numéro apportera évidemment ses accessoires sur la scène ronde (qui offre à l’auditoire une vue de 240 degrés), les plus saugrenus étant des machines à laver capricieuses qui feront bien rire les spectateurs.

Chant, musique et multimédia. (Photo: Michael Kass)
Chant, musique et multimédia. (Photo: Michael Kass)

Le Cirque du Soleil nous raconte encore une histoire, cette fois sur les thèmes de la «liberté de choix» et de «l’aventure».

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Le monde mystérieux de Volta est composé d’«esprits libres» aux costumes colorés, de «gris», androïdes conformistes qui représentent monsieur et madame tout-le-monde, et d’«élites» qui idolâtrent WAZ, l’animateur vedette de l’émission télévisée Quid Pro Quo.

WAZ – dont le manteau contient 168 lasers et 90 mètres de fils électriques – célèbre sa 1000e émission en organisant une compétition de talents: le prétexte de la suite de numéros d’acrobates qui se succéderont sur scène.

Plus que les artistes, ici, ce sont les sportifs qui défient les conventions en s’encourageant à se dépasser et à démontrer que «l’authenticité est l’antidote de la superficialité».

Corde à sauter, funambule, patineuse, majorette, unicycle, anneaux, cerceaux, échelles, ballet et bien sûr les fameux BMX: tout est chorégraphié avec une précision à couper le souffle.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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