Spectatriche, iconotypique, éphraser… Vous vous demandez peut-être si c’est du français? La réponse est un «oui» retentissant! En effet, ce sont les néologismes proposés par les gagnants de l’édition la plus récente du Concours de créativité lexicale élaboré par l’Office québécois de la langue française.
Le concours invite les enseignants et leurs classes à créer entre un et cinq néologismes pour nommer une ou des réalité(s) pour laquelle ou lesquelles il n’existe pas encore de terme en français.
Enrichir la langue française
Étant donné que la Charte de la langue française compte sur l’Office pour enrichir la langue, la création de néologismes sur une base régulière permet de franciser rapidement et efficacement différents secteurs d’activité dans la société.
Toutefois, ce n’est pas tout néologisme qui soit accepté par le grand public. On n’a qu’à penser aux mots gazouiller», «gazouillis, gazouilleur et gazouilleuse qui n’ont pas réussi à s’imposer pour supplanter tweeter, tweet, tweeteur et tweeteuse.
En revanche, d’autres néologismes ont connu un franc succès, comme clavardage, témoin, hameçonnage, baladodiffusion, mot-clic, courriel, pourriel, pour n’en nommer que ceux-là.