Le Canada a-t-il besoin d’un ombudsman à l’immigration? Le vice-recteur aux études et à la recherche de l’Université de l’Ontario français (UOF), Paulin Mulatris, pense que oui.
Il évoque le cas de deux jumeaux qui ont fait leur demande d’admission au Canada pour venir étudier à l’UOF à Toronto. L’un d’eux obtient son permis d’études, l’autre se le voit refuser. Tous deux ont les mêmes données et les mêmes preuves financières suffisantes pour étudier au Canada.
Témoignage en Comité parlementaire
Sur quoi est basé le refus de permis d’études d’un des deux frères? Le vice-recteur Paulin Mulatris a posé la question au Comité parlementaire permanent de la citoyenneté et de l’immigration.
Le professeur en Études de la pluralité humaine – l’un des quatre programmes de l’UOF – y témoignait le 10 février à titre d’expert.
«Deux agents différents ont-ils traité leurs dossiers?», demande M. Mulatris. «Les critères ne sont donc pas assez objectifs et laissent place à une interprétation différente pour que ces jumeaux n’aient pas les mêmes chances?»