Avec toutes les élections qui ont eu lieu récemment et celles qui se dérouleront sous peu, quoi de mieux que de revisiter le vocabulaire de ce droit démocratique? L’Office québécois de la langue française a mis au point des lexiques impressionnants dans de nombreux domaines, y compris celui des élections.
Pour tester vos connaissances en la matière, voici un petit passage sur les élections. Il y a 20 termes du lexique de l’OQLF, mais 10 sont des mots qu’il vaut mieux éviter. Essayez d’identifier ces derniers et pensez à des termes qui pourraient les remplacer favorablement. Les réponses suivent.
Si vous avez la franchise électorale, vous pouvez vous présenter au lieu de votation où le gouvernement a aménagé un bureau de votation, complet avec isoloirs et urnes. Vous pouvez même vous porter candidat ou candidate de votre comté en remplissant une déclaration de candidature. En revanche, si vous représentez un parti, ce dernier procédera à une mise en nomination.
Plusieurs postes peuvent s’offrir à vous: dirigeant de parti politique, colistier ou député pour n’en nommer que ceux-là. Parfois on a plus de chance de remporter les élections s’il y a une vacance ou si le sortant de charge décide de ne pas se présenter de nouveau aux élections. Il existe aussi la possibilité d’être élu sans opposition.
Dans une élection, c’est l’officier rapporteur ou l’officière rapporteuse qui se charge de l’organisation et du déroulement du scrutin. En vérifiant la liste électorale, le greffier ou la greffière du scrutin saura qui a voté et les officiers d’élection s’occuperont d’autres tâches dont un second dépouillement le cas échéant.