En avril prochain, voire dès février «si la fusée est prête», l’astronaute canadien Jeremy Hansen s’envolera vers la Lune avec trois Américains dans le cadre de la première mission spatiale habitée autour de notre satellite naturel depuis plus de 50 ans: Artemis II.
L’objectif est de tester la capsule Orion et les systèmes qui permettront le retour des humains sur le sol lunaire dès 2027 (la mission Artemis III), a-t-il expliqué en entrevue à l-express.ca au cours d’une visite à Toronto la semaine dernière.
Plus tard, une mission Artemis IV commencera à assembler la station orbitale Gateway appelée à assister l’exploration de la Lune et, éventuellement, à desservir une base permanente. Cet embryon de «ville» sera évidemment baptisé Artemis, du nom de la déesse grecque de la Lune et de la chasse.

En 2022 (Artemis I), on a déjà envoyé la capsule Orion sans équipage autour de la Lune. Lors de la mission Artemis II, qui durera dix jours, le colonel Hansen ira plus loin que tout autre Canadien avant lui, «à 39 fois la vitesse du son».
«Le Canada deviendra ainsi le deuxième pays au monde (après les États-Unis) à envoyer un humain dans l’espace lointain: nous avons de quoi être fiers!»











