TALK lance son premier album et voit grand

Incluant le méga succès Run Away to Mars

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Nicholas Durocher, alias TALK, vient de sortir son premier album "Lord of the Flies & Birds & Bees" Photo: Courtoise de Capitol Records
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Publié 07/11/2023 par Cindy Caron

Après avoir comptabilisé plus de 150 millions d’écoutes de ses chansons, obtenu plusieurs certifications platines à travers le monde pour sa pièce Run Away to Mars, et foulé la scène des Plaines d’Abraham à deux reprises, Nicholas Durocher, mieux connu sous le nom TALK, a lancé son premier album le 20 octobre dernier.

Un album folk rock qui s’inspire des plus grands

Ce premier album Lord of the Flies & Birds & Bees met en valeur ses divers talents, allant des ballades émotionnelles aux hymnes grandiose d’aréna. L’artiste de 27 ans qui dit essayer d’amener un peu d’amour et de positivité avec sa musique, avait TALK dans la tête depuis longtemps. 

TALK a commencé il y a 8-9 ans. «J’ai commencé à travailler sur un album quand j’étais à Ottawa. J’essayais de découvrir qui j’étais mais j’ai fini par abandonner cet album vers 2016-2017», raconte-t-il à l-express.ca

«J’ai continué à faire de la musique par moi-même pendant les deux années suivantes, puis je suis déménagé à Toronto. Un ami a transmis ma musique à un contact de l’industrie musicale à Toronto, puis j’ai été repéré. J’ai commencé à travailler avec des gens de la ville et c’est devenu un peu ce projet folk rock avec influences des années 70-80.»

«J’ai ensuite rencontré le producteur Justin Tranter (Imagine Dragons, Justin Bieber, Linkin Park) et tout à déboulé rapidement. Une rencontre au bon moment, à la bonne place.»

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Alors que l’émotion pure et brute se transmet dans les paroles et mélodies des pièces (A Little Bit Happy, Afraid of The Dark, Run Away to Mars, Harder It Breaks), l’album compte sur beaucoup d’éléments rock typique des belles années de la guitare électrique.

«C’est inspiré des années 80 c’est sûr. Van Halen et Def Leppard par exemple (Wasteland). Et il y aussi beaucoup d’éléments inspirés de Queen sur le disque avec les guitares et choeurs (History). Je ne veux pas faire une seule chose tout le temps. J’aime cette variante entre auteur-compositeur et rock entraînant.»

Une chanson écrite au milieu de la nuit change tout

Retourné à Ottawa en raison de la pandémie, TALK a écrit le méga-hit Run Away To Mars au milieu de la nuit après avoir regardé le film Interstellar.

«J’enregistrais tous les jours et un jour, au milieu de la nuit, en mars 2020, j’ai écrit Run Away To Mars. Je l’ai écrite en 15-20 minutes. Elle était complète dans ma tête. Ça ne m’est pas arrivé depuis. C’était spécial.»

Lancée pour la première fois en 2021, la pièce a véritablement explosé et connu un succès mondial en septembre 2022.

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«Quand j’ai écrit la chanson, je savais qu’elle était bonne, qu’elle était spéciale. Il a fallu plus de 2 ans pour que ça devienne un gros succès.»

«Dans le fond, la réponse que j’ai reçue un an après sa sortie était celle à laquelle je m’attendais lors de sa sortie initiale. Cela a pris un an de plus. mais j’avais raison à propos de la chanson. Je me suis senti validé et c’était une sensation géniale. Chaque fois que j’arrive dans un pays ou une ville et que les gens la connaisse, c’est incroyable.»

Les Plaines d’Abraham deux fois plutôt qu’une

La vie de TALK a changé en juillet 2022 lorsqu’il a assuré la première partie du chanteur country américain Luke Combs sur les Plaines d’Abraham dans le cadre du Festival d’été de Québec (FEQ). 

«C’était fou, ça s’est tellement bien passé. Le plus gros concert que j’avais fait avant était devant environ 400 personnes. J’avais déjà joué dans des festivals et je m’attendais à jouer tôt. Je me disais que peut-être que nous aurions 15 000 à 20 000 personnes, ce qui était super excitant. Quand je suis monté sur scène et que j’ai vu tout le monde, j’ai oublié les paroles de la première chanson. C’était complètement fou. Je n’avais jamais vécu quelque chose comme ça.»

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Faisant une forte impression sur le festival et les amateurs de musique présents, TALK a une fois de plus foulé la scène des Plaines en juillet dernier. Un des rares artistes à obtenir cette opportunité deux années de suite. 

Une rencontre impromptue à Austin avec Louis Bellavance du FEQ lui a confirmé que non seulement il aurait l’occasion de se produire à nouveau sur les Plaines, mais qu’il le ferait tout juste avant Imagine Dragons. 

«Toute l’année j’attendais ce spectacle avec impatience. Quand on me donne l’opportunité d’ouvrir devant de grosses foules et d’impressionner les gens qui ne m’ont jamais vu avant, ça se passe super bien. Je suis un peu un underdog. Je sais que je me présente devant une foule qui ne sait pas à quoi s’attendre, mais moi, je sais ce qui s’en vient.»

«J’avais beaucoup plus d’expérience en arrivant à ce deuxième spectacle sur les Plaines donc j’ai pu en profiter. Je l’ai tellement plus apprécié parce que je ne paniquais pas et c’était juste super amusant.  J’espère que la prochaine fois que j’y retournerai, je serai la tête d’affiche», affirme-t-il d’un ton convaincu.

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TALK en première partie de Shania Twain au Centre Vidéotron de Québec. Photo: Pascal Huot

Des racines francophones et une histoire d’amour avec le Québec

Né d’un père ontarien et d’une mère québécoise qui se sont rencontrés en Abitibi, TALK a toujours eu un attachement particulier avec le Québec. Ses passages remarqués sur les Plaines ont amplifié cette histoire d’amour entre le chanteur et le public de la province francophone.  

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« Les Québécois me comprennent. Peut-être parce que ma mère est originaire de là-bas et que j’ai encore beaucoup de famille là-bas, mais ils me comprennent et j’en suis très reconnaissant. Je tiens à m’exprimer en français avec eux parce que c’est une question de respect. Je respecte et aime la culture québécoise et les gens le voient», dit-il dans un français impeccable. 

Du matériel en français à venir

Surfant sur l’engouement de son album Lord of the Flies & Birds & Bees, il songe déjà à composer du matériel dans la langue de Molière. «On parle de ça maintenant. Je veux faire quelque chose, mais je veux que ça soit bien. Je veux prendre mon temps. C’est quelque chose que je veux faire en français pour moi et pas juste parce que j’ai un public francophone. Je veux que ça soit important.»

La version canadienne de l’album comprend une version live de La Ziguezon, ce classique de La Bottine Souriante qu’il prend plaisir à performer en spectacle. 

Une tournée qui fait courir les foules

Après avoir assuré la première partie des spectacles de Shania Twain à Toronto, Montréal et Québec, TALK vient tout juste d’annoncer une tournée nord-américaine. Le chanteur sillonnera les routes du Canada et des États-Unis en 2024.

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Les billets pour son spectacle du 27 avril au Danforth Music Hall se sont envolés dès la mise en vente et le concert affiche complet. 

«Je veux faire quelque chose de plus grand et de différent que le spectacle que nous avons roulé toute l’année. Il y a des choses que je veux changer. Je veux rendre les choses un peu plus dramatiques.»

«C’est vraiment un concert de rock en ce moment. Je veux garder cette ambiance, mais je pense qu’il y a des choses qui peuvent le rendre plus artistique. Je veux rendre le spectacle plus étonnant qu’il ne l’est déjà. Tout ce que je peux dire, c’est que ça va être incroyable! »

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