Noel Gallagher et Garbage font revivre les années 90 au Budweiser Stage

Une soirée nostalgique pour 12 000 personnes

Noel Gallagher
Noel Gallagher's High Flying Birds étaient de passage à Toronto. Photo: Cindy Caron
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Publié 05/07/2023 par Cindy Caron

Les mélomanes s’étaient donné rendez-vous au Budweiser Stage lundi soir alors que deux figures emblématiques des années 90, Garbage et Noel Gallagher’s High Flying Birds (du groupe Oasis) foulaient les planches. Les deux formations se sont produites devant un peu plus de 12 000 spectateurs conquis d’avance.

Noel Gallagher aime Toronto

Ancien guitariste et un des deux compositeurs de groupe britannique Oasis, Noel Gallagher renouait avec ses fans torontois. Depuis la dissolution d’Oasis en 2009 dû à une chicane entre Noel et l’autre moitié du groupe, son frère Liam, le musicien originaire de Manchester n’a jamais vraiment cessé de tourner.

Formé en 2011, Noel Gallagher’s High Flying Birds a fait des arrêts dans la ville reine à plusieurs reprises au court des dernières années. Une belle communion s’installe toujours entre Gallagher et ses fans en spectacle. 

C’est avec une certaine nonchalance que le musicien de 59 ans s’est pointé sur scène peu après 21h30. D’un calme légendaire, il a entamé sa performance avec cinq pièces consécutives tirées de son plus récent album Council Skies, parut le 2 juin dernier. 

Entouré de ses 10 musiciens et choristes (dont Gem Archer et Chris Sharrock d’Oasis), Gallagher a enchaîné Pretty Boy, Council Skies, We’re Gonna Get There in The End, Open The Door, See What You Find et Easy Now.

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Comme c’était le cas avec la musique d’Oasis, les sonorités musicales des chansons de Gallagher ne sont pas sans rappeler les Beatles. 

Du lot, la chanson Easy Now a particulièrement été bien reçue par le public.  Les pièces In The Heart of The Moment et AKA…What a Life! des deux premiers albums du groupe ont suivi. 

Beaucoup de matériel d’Oasis

Bien que les fans aient apprécié le matériel de High Flying Birds, les classiques d’Oasis étaient ce que la foule attendait. Noel Gallagher a consacré la deuxième moitié de son spectacle aux pièces du groupe légendaire.

Gallagher, auteur-compositeur et guitariste principal d’Oasis, a le droit de performer les chansons qu’il a écrite, mais il ne peut jouer celles composées par son frère.

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Il est l’un des auteurs-compositeurs les plus titrés de l’histoire de la musique britannique en tant qu’auteur de huit simples numéros un au Royaume-Uni. Il est largement considéré comme l’un des auteurs-compositeurs les plus influents de l’histoire de la musique rock britannique.

The Masterplan et Going Nowhere on lancé le bal. Little By Little a suivi où la foule a chanté à tue-tête.

Les pièces suivantes ont permis à la foule de s’en donner à coeur joie. Half The World Away et une version acoustique de Live Forever (dédié à une jeune fille en avant-scène tenant un signe « C’est mon premier concert de Noel ») ont comblé la foule. 

Le spectacle s’est conclu avec une reprise inattendue de Quinn The Eskimo de Bob Dylan, ainsi que la pièce la plus attendue de la soirée, Don’t Look Back in Anger. La foule s’est époumonée sur le méga hit de Oasis de 1995. 

Après avoir foulé les planches pendant environ une heure, Noel Gallagher’s High Flying Birds a quitté la scène sans faire de rappel. Malgré une prestation un peu courte, les amateurs n’ont pas semblé déçus.  

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Le retour de Garbage

Shirley Manson, Butch Vig et les membres de Garbage étaient de retour au Budweiser Stage pour une deuxième fois en autant d’années. Ils avaient fait la première partie d’Alanis Morissette au même endroit l’été dernier. 

D’emblée, la charismatique chanteuse a avoué être très excitée d’être de retour à Toronto. Blessée et en douleurs lors du dernier passage en ville du groupe, elle était contente de pouvoir se démener sur scène à son gré.

Étant une tournée double, Garbage a joué aussi longtemps que Noel Gallagher’s High Flying Birds. 

Supervixen et #1 Crush ont rapidement donné le ton au spectacle. Ayant vendu plus de 17 millions d’albums en carrière, Garbage a puisé dans son vaste répertoire toute la soirée.

Tous les hits y sont passés. I Think I’m Paranoid, Stupid Girl, Push It, Special et I’m Only Happy When it Rains.

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Garbage
Shirley Manson et Butch Vig du groupe Garbage. Photo: Cindy Caron

Manson a raconté une anecdote assez cocasse sur l’origine de la tournée conjointe. À priori, ce n’est pas une affiche commune, Garbage et Noel Gallagher. C’est lors d’un voyage au Pérou que Manson et Gallagher se sont croisés par hasard. 

« Je faisais de la randonnée à Machu Picchu, et qui j’aperçois en arrivant au sommet? Noel Gallagher! Je lui dis Bonjour Noel. Dis donc, ça te dirait de faire une tournée ensemble? », a dit Manson. « Bonjour Shirley, j’aimerais bien ça », lui a aussitôt répondu Gallagher.

La formation a conclu sa performance avec la pièce Cherry Lips (Go baby Go) tiré de son 3e album. 

La chanteuse a mentionné que le groupe espère pouvoir revenir à Toronto. Elle a toutefois lancé une flèche aux promoteurs locaux qui, selon elle, doute de la capacité du groupe à remplir les salles après tant d’années. 

À voir les fans dansants debout tout au long de la performance et le nombre de personnes portant fièrement la marchandise à l’effigie du groupe, il n’y a aucun doute que les gens seraient au rendez-vous.

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Un spectacle sans Metric

Un des groupes les plus populaires de Toronto, Metric n’était pas présent pour le seul spectacle de la tournée au Canada. Metric, qui se charge de réchauffer la foule aux quatre coins des États-Unis depuis le début de la tournée, ne figurait pas sur l’affiche de Toronto. 

En pleine saison des festivals, les «clauses de radius» en sont fort probablement la cause: Metric joue bientôt dans la région de Muskoka, ce qui l’empêcherait de se produire à Toronto le même mois.

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