Le Baron de Lahontan, témoin essentiel de la Nouvelle-France
«À chaque fois que je faisais des recherches pour mes livres sur la Nouvelle-France, je tombais sur lui. Personne ne le connaissait, pas même les professeurs à l’université», raconte l’essayiste, romancier et conférencier Yves Breton. L’auteur d’Ottawa, spécialisé dans l’histoire des grands personnages «méconnus ou inconnus», s’est donc emparé de la destinée du Baron de Lahontan, un grand de l’histoire du Canada au même titre que Samuel de Champlain. Le plus récent ouvrage d’Yves Breton, Un Canadien errant, Louis Armand de Lom d’Arce, Baron de Lahontan, vient de paraître aux éditions Vermillon. Rencontre avec les Premières Nations Louis Armand de […]
Les Autochtones sont passés de l’autonomie à la dépendance
Les Premières Nations ont dû céder de vastes territoires à la Couronne afin de permettre aux colons de s’installer après la cession définitive du Canada au Royaume de Grande-Bretagne en 1763. «La question des réserves indiennes est à la fois peu connue et peu comprise», selon l’historien et romancier Yves Breton, qui donnait une conférence sur ce sujet le 17 juin dans sa région d’Ottawa. L’auteur de plusieurs œuvres historiques, dont Drôle de vie que voilà! sur l’évolution de la francophonie canadienne depuis la Seconde Guerre mondiale, désirait surtout mettre en lumière les sacrifices des Autochtones et faire connaître l’ampleur […]
Vers une Loi sur les langues autochtones
Signe des temps et du lieu où se déroulait la 23e Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne, c’est la cheffe régionale du Yukon de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Kluane Adamek, qui a prononcé le discours d’ouverture de l’événement, le 5 juillet dernier à Whitehorse. Alternant entre le français et l’anglais, Mme Adamek a tracé des parallèles entre le français et les langues autochtones tout en soulignant les limites utiles de telles comparaisons. Droits ancestraux «Ici au Yukon, le fait d’avoir des ancêtres francophones donne le droit d’aller dans une école francophone», a-t-elle dit, précisant qu’au nom de l’équité, les élèves […]
Ode à la photographie autochtone à Ryerson
Le Ryerson Image Centre rend hommage à l’art des Premières Nations en accueillant trois photographes autochtones dans le cadre du Festival Contact. Ces expositions sont ouvertes jusqu’au 5 août. «On est ravis de s’associer au Festival de photographie afin de présenter trois excellents photographes contemporains que sont Shelley Niro, Nadia Myre et Scott Benesiinaabandan. Ils travaillent autour de l’histoire autochtone, son identité et ses traditions», se réjouit Paul Roth, directeur de la galerie de l’Université Ryerson au centre-ville. Shelley Niro «La photographie change notre perception du monde», a dit Shelley Niro lors du lancement de son exposition le 27 avril. […]