
Le prédateur d’il y a 500 millions d’années
La chaîne alimentaire devait être moins compliquée il y a 500 millions d’années, à une époque où la plupart des êtres vivants faisaient la taille de notre petit doigt. Une équipe de paléontologues affirme avoir identifié l’un des plus anciens prédateurs connus. Il se déplaçait au fond de la mer, et ses «bras» ou appendices raclaient la vase, y attrapant de petites créatures — probablement des vers — dont il se nourrissait. Un «gros» prédateur de 50 cm Sa cinquantaine de centimètres de long faisait de lui un «gros» prédateur pour l’époque, «probablement au sommet de la chaîne alimentaire», résume […]

Des Homo sapiens européens qui n’ont pas laissé de descendance
Ce sont les plus vieux décodages de génomes d’Homo sapiens: de 43 000 à 46 000 ans. Et ils contiennent deux surprises: plusieurs de ces premiers Homo sapiens d’Europe avaient des Néandertaliens dans leur arbre généalogique… et ces Européens ne sont pas reliés aux actuels Européens. Ces deux individus, qui ont vécu dans des cavernes de ce qui se trouve aujourd’hui en Bulgarie et en République tchèque, ne sont toutefois pas les premiers à révéler des «croisements» avec les Néandertaliens aussi «récents»: un Homo sapiens ayant vécu en Roumanie il y a 40 000 ans avait un ancêtre néandertalien remontant à 4 à 6 générations. […]

Un adulte et un enfant se promènent: quoi de plus banal?
Deux empreintes de pas laissées sur un sol qui était alors boueux. Un adulte et un tout jeune enfant qui a été tour à tour porté, puis déposé sur le sol et à nouveau porté. La scène serait banale… si ce n’était qu’elle remonte à au moins 10 000 ans. Les empreintes de pas préhistoriques ont un pouvoir d’attraction sur les paléontologues parce qu’elles donnent accès à une information sur des comportements — ou des déplacements — qu’aucun ossement ne peut révéler. Mais la séquence de pas décrite dans la revue Quaternary Science Reviews a quelque chose d’unique: un kilomètre et demi […]
Les plus grandes empreintes de dinosaures sont en France
Elles ont mis plus de 166 millions d’années à nous parvenir, ces gigantesques empreintes de dinosaures qui s’impriment sur le toit d’une grotte du Sud de la France. D’une longueur de plus de 1,25 mètre, ce seraient les traces laissées par trois titanosaures qui – on présume – se promenaient en bord de mer. Ces empreintes géantes appartiennent à une espèce encore inconnue de ces géants et lourds herbivores au long cou, comme le précise l’étude sur la découverte fortuite réalisée par le paléontologue français Jean-David Moreau, lors d’une expédition de spéléologie en 2015. Les chercheurs de l’Université de Bourgogne ont rapporté l’excellent […]

Trois groupes de pré-humains au même endroit
Trois groupes de pré-humains, habituellement sans liens entre eux, ont partagé une région du monde à peu près à la même époque, il y a 2 millions d’années. C’est ce qu’a révélé une carrière d’Afrique du Sud, ouvrant une autre fenêtre sur notre passé. Le premier est l’australopithèque — le seul des trois à n’avoir pas été retrouvé sur ce site, mais dont on sait qu’il parcourait entre autres l’Afrique du Sud, il y a 2 à 3 millions d’années. Le second est l’Homo erectus, dont on a retrouvé un fragment de crâne. Erectus fut le premier de notre «famille» à […]
Découverte du berceau de l’humanité au Botswana? Pas si vite!
L’Homo sapiens serait apparu au Botswana, une région du sud de l’Afrique, selon une recherche publiée cette semaine. L’annonce a cependant été rapidement contestée par d’autres scientifiques. Il y a 200 000 ans L’Homo sapiens est une «branche» plus récente de l’évolution humaine, dont l’émergence est souvent estimée à 200 000 ans, dans une région indéterminée de l’Afrique. Ces dernières années, beaucoup de chercheurs ont allégué que plutôt que de continuer à imaginer l’Homo sapiens comme ayant émergé en un seul endroit d’Afrique, il faudrait plutôt le voir comme le résultat de la convergence de plus d’un groupe vivant en plus d’un endroit du continent. C’est cette […]
Pas d’ADN de monstre dans le Loch Ness
Des anguilles. Beaucoup d’anguilles. De l’ADN d’au moins 3 000 espèces, y compris des espèces qui n’y vivent même pas, comme des humains, des chiens et des cerfs. Mais les chercheurs néo-zélandais qui cataloguent les espèces vivant dans ou autour du Loch Ness, à partir d’échantillons d’ADN récoltés dans l’eau, n’ont pas trouvé de gènes d’un monstre préhistorique. Même pas de gros possons En fait, pas de gènes de grosses bêtes tout court, même pas de poissons comme un requin ou un poisson-chat ou un esturgeon — ce qui n’étonnera aucun biologiste, mais aurait pu être une explication plus prosaïque pour les témoignages […]