Double renaissance pour «Toronto, je t’aime» de Didier Leclair
Vingt-deux ans après sa parution aux Éditions du Vermillon, le roman Toronto, je t’aime de Didier Leclair jouit d’une double renaissance. D’abord grâce à une réédition chez Terre d’Accueil, située à Oshawa, qui se définit comme la seule maison d’édition francophone au Canada dédiée aux auteurs issus de l’immigration. Puis grâce à une traduction en anglais. Selon l’auteur, ce roman toujours d’actualité «illustre le sentiment de renaissance des Torontois venus d’ailleurs. C’est un cri primal pour choisir une seconde naissance, celle qu’un individu choisit.» Un Béninois à Toronto Le personnage principal est un Béninois qui arrive dans la Ville Reine, avec […]
L’écrivain franco-ontarien «racisé»: encore beaucoup de non-écoute
La notion de «race» et les discours qui l’entourent soulèvent encore les passions dans la société canadienne. Le sujet s’est invité à la 3e édition du Salon du livre afro-canadien (SLAC), qui s’est tenu en ligne du 29 octobre au 1er novembre, et a interpellé trois romanciers franco-ontariens. La table ronde, organisée par l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français (AAOF), avait pour titre «Et si la race tuait deux fois?». Il s’agit d’une référence à la thèse soutenue par la sociologue Rachida Brahim à l’Université d’Aix-Marseille en 2017, La race tue deux fois: particularisation et universalisation des groupes ethniquement minorisés dans […]
Difficile d’être Noir et francophone à Toronto
Le maire John Tory veut réformer radicalement le service de police de la Ville Reine afin de lutter contre le racisme. C’est avec prudence que Didier Kabagema, éminent écrivain de la communauté noire d’expression française, applaudit cette initiative. «Nous devons avoir un service de police qui travaille pour tout le monde et qui est bénéfique pour l’ensemble de nos communautés», affirme M. Tory. Il précise que ces réformes doivent débuter dans les semaines à venir et non dans quelques mois ou années. «Le public sera informé tout au long du processus», ajoute-t-il. Santé mentale et formation obligatoire En tête de […]
Portrait perspicace des «vieux»
«Retraité ne veut pourtant pas dire la fin d’une vie. Pour certains, c’est le début de quelque chose de plus exaltant.» Voilà une réflexion très juste lancée par le personnage principal du roman Le vieil homme sans voix, de Didier Leclair. Il se prénomme Wesley et fête ses 80 ans dans une luxueuse résidence pour aînés à Toronto. Comme le titre l’indique, Wesley a perdu la parole. Il passe ses journées à l’intérieur de sa tête, dans le clair-obscur de sa vie. La vraie fortune «Quand je vivais à l’extérieur de ma tête, à courir les jupons et à collectionner […]
Didier Leclair en anglais
L’écrivain franco-torontois Didier Leclair lançait récemment la version anglaise de son roman Ce pays qui est le mien. La Montréalaise Elaine Kennedy, qui signe la traduction, était également présente à l’événement. L’œuvre intitulée This Country of mine est publiée par l’éditeur Deux Voiliers Publishing de Montréal. Contre vents et marées Il y a quinze ans, le roman avait été publié aux éditions du Vermillon. Didier Leclair avait figuré parmi les auteurs finalistes du Prix du Gouverneur général. Le roman touche au thème des immigrants incapables d’exercer leur profession libérale au Canada. La trame de l’ouvrage est celle, vécue par de […]
L’écriture impulsive de Didier Leclair
Didier Leclair a rédigé huit romans sans jamais faire un plan, presque toujours de façon impulsive. Les réseaux sociaux activent le côté artistique chez lui. Et il aime écrire en écoutant du jazz. Voilà quelques-unes des anecdotes qu’il a partagées lors de la rencontre Croisée des mots, le 15 novembre, à la Bibliothèque publique de Toronto. L’échange était animé par Cynthia-Laure Etom, chroniqueuse à CHOQ-FM, et organisé en partenariat avec l’Association des auteurs et auteures de l’Ontario français. Toronto a pris sa place Né à Montréal de parents rwandais, Didier Kabagema, de son vrai nom, a choisi de signer tous […]
Didier Leclair et Aurélie Resch parmi les finalistes au prix littéraire Trillium
Réflexions politiques, syndrome de la page blanche, filiations insolites, guerres en Afrique, quête identitaire: ce sont là des thèmes des cinq romans, recueils de nouvelles ou essais en français retenus en sélection finale de l’édition 2018 du prix littéraire Trillium de l’Ontario, qui seront remis le 21 juin à Toronto. Trois ouvrages sont également en lice pour le prix de poésie Trillium (alternant chaque année avec le prix pour la littérature jeunesse). Les romanciers ou essayistes francos sont Maurice Henrie, Didier Leclair, Alain Bernard Marchand, Blaise Ndala et Aurélie Resch. Les poètes: Sylvie Bérard, Chloé LaDuchesse et Christian Milat. Maurice Henrie […]