Le syndrome de l’imposteur serait bon pour la performance au travail. Et ce n’est pas seulement parce que ces gens en font plus que ce qui est demandé. Ils auraient de meilleures compétences interpersonnelles.
Ceux qui s’imaginent moins bons que la moyenne sont-ils en réalité bons en tout? C’est du moins ce qu’affirme la psychologue Basima Tewfik, de l’École de gestion du Massachusetts Institute of Technology, dans une étude parue en octobre.
Elle y affirme que ces personnes qui s’estiment moins bonnes que la moyenne tendent à faire de meilleures employées parce qu’elles sont plus collaboratives, plus empathiques et plus agréables.
Un syndrome plus fréquent chez les femmes
Le terme «syndrome de l’imposteur» ou «phénomène de l’imposteur» remonte à 1978. Il avait été utilisé par deux psychologues qui étudiaient plus spécifiquement des femmes devenues célèbres dans leurs métiers respectifs.
Un grand nombre s’estimaient encore «pas très brillantes»… Et pensaient avoir monté les échelons grâce à la chance ou à des erreurs.
On sait depuis que ce «syndrome» affecte des gens des deux sexes, et dans de multiples professions. Quoique plusieurs études ont suggéré qu’il serait plus fréquent chez les femmes.