Crime crapuleux, intimidation mafieuse, vengeance personnelle…? Dans le tout dernier roman de Guillaume Musso, Quelqu’un d’autre. la police a du mal à identifier qui a tué une riche héritière italienne. Y aurait-il deux femmes dans la victime?
Au large de Cannes, sur un yacht à la dérive, repose Oriana Di Pietro, sauvagement agressée. Cette riche héritière meurt après dix jours de coma. Musso construit son récit autour d’un homme et de trois femmes qui livrent leur version de l’histoire.
Un hommes et trois femmes
Il y a d’abord Adrien, le mari d’Oriana, puis Adèle, son insaisissable maîtresse, ensuite Oriana elle-même à travers le récit des dernières semaines de sa vie, et Justine, la policière chargée de l’enquête. Personne ne ment, mais personne n’est d’accord sur la vérité.
L’affaire est «une pieuvre tentaculaire aux milles ramifications» et alimente tous les fantasmes. Or, les flics ne réussissent pas «à glaner la moindre preuve pour crédibiliser une piste plutôt qu’une autre».
Le romancier a recours à des analogies sportives pour décrire une garde à vue. Cette dernière obéit à la même philosophie qu’une partie de tennis: «pour gagner, il fallait imposer sa balle à l’adversaire, pas seulement la lui renvoyer».